Seine-Maritime. Une crèche administrativement fermée à Rouen après des dysfonctionnements

Seine-Maritime. Une crèche administrativement fermée à Rouen après des dysfonctionnements
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Une micro-crèche sera fermée à partir de lundi et pour trois mois à Rouen en raison de « divers dysfonctionnements » signalés par des parents depuis décembre, ont annoncé la préfecture et le département de Seine-Maritime.

Une inspection effectuée jeudi à la micro-crèche de Beauvoisine, qui faisait suite à divers contrôles inopinés et mises en demeure restées sans effet, « a permis de conclure que la sécurité des enfants n’était pas assurée au sein de cet espace d’accueil. », précisent la préfecture et le département dans un communiqué commun diffusé vendredi.

Les services de la CAF de Seine-Maritime ont été “immédiatement mobilisés afin de proposer aux familles concernées un accueil au sein des relais petite enfance, dès ce lundi”, selon la même Source.

La micro-crèche Beauvoisine, située au centre de Rouen et qui appartient au groupe des Petits Chaperons rouges, compte dix berceaux, selon son site Internet.

Dans un communiqué, le groupe Les Petits Chaperons rouges (LPCR), fondé en 2000, a réagi à cette décision, qualifiée de « brutale ». Il a annoncé que l’équipe de la crèche était mobilisée pour procéder aux aménagements qui avaient été demandés dans cette crèche.

Une campagne de contrôle

Fin mars, le gouvernement a annoncé le lancement d’une campagne d’inspection des grands groupes de crèches, comme l’avaient préconisé les inspecteurs de l’Igas l’année dernière. Missionné après le décès d’un bébé dans une crèche privée à Lyon en 2022, Igas a préconisé l’année dernière de renforcer le contrôle des crèches, publiques et privées.

La ministre de l’Enfance et de la Famille Sarah El Haïry souhaite aligner le cadre réglementaire des micro-crèches (moins de douze berceaux) sur les petites crèches, comme le préconise un rapport de l’Igas et de l’Inspection générale des finances (IGF).

Les micro-crèches représentent la moitié des créations d’établissements d’accueil de la jeune enfance (ECEC) entre 2010 et 2020, et 13 % des places en 2020, selon ce rapport. Initialement conçues pour développer une offre de garde d’enfants en milieu rural, elles bénéficient d’un cadre réglementaire moins exigeant.

 
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