Dans les départements sélectionnés pour la deuxième vague de l’expérimentation RSA conditionnée, le conseil départemental de la Marne qui a choisi le bassin de Reims comme site (voir Dans la Marne, l’expérimentation RSA sera dans le bassin de Reims en continuité de l’action du département) , se positionne comme un «bon élève”.
Le titre syndical « A Reims, la convocation du RSA à 15 heures part dans quelques jours» et nous informe que les 1732 allocataires du RSA domiciliés dans le ressort de l’agence France Travail quartier Europe recevront un courrier doublé d’un SMS et triplé d’un appel téléphonique leur demandant de se rendre dans les locaux de l’Afpa côté Épinettes. .
Un responsable du conseil départemental explique l’objet de cette convocation “Et là, nous lui expliquerons les nouvelles conditions qu’elle devra remplir pour continuer à percevoir son RSA (revenu de solidarité active)”,
Cette convocation rapide soulève plusieurs questions
- le choix du périmètre, celui d’une agence France Travail, dont on n’avait jamais vu reconnu la pertinence en milieu urbain, alors que l’annonce initiale concernait un périmètre plus large « les quartiers Épinettes et Europe de la ville de Reims et une quarantaine de communes environnantes. »
- l’articulation entre cette phase d’information et l’engagement effectif dans l’expérimentation qui doit débuter par un diagnostic des besoins sociaux et professionnels réalisé conjointement par le service social départemental et France Travail
- l’avenir de certains allocataires que le président du conseil départemental considère comme non aptes à se lancer dans cette expérimentation (voir Dans la Marne l’expérimentation du RSA ne concernera que 75/80% des allocataires du RSA, les autres étant « malades, voire toxicomanes » )
Cette annonce semble plus proche de la communication pour mettre les bénéficiaires sous pression que de la mise en œuvre effective d’un accompagnement renforcé.
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