Il s’agit d’un attentat tout à fait gratuit survenu le 9 avril, en fin d’après-midi, à Brives-Charensac.
Un sexagénaire qui se trouvait à proximité de la médiathèque de Brives-Charensac a été agressé par un inconnu. La police est immédiatement prévenue.
Un passant et un défibrillateur visés
A leur arrivée, avenue Charles-Dupuy, les deux policiers de la brigade anticriminalité (Bac) ont pris contact avec la victime qui les attendait. Cette dernière pointe directement du doigt son agresseur et leur raconte son histoire : M. se promenait dans la médiathèque lorsqu’un homme l’a bousculé et insulté.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, il a également saisi un objet au sol pour le lancer sur la victime, qui a pu le bloquer avec son bras gauche. En témoigne une blessure à l’avant-bras.
L’intervention de deux personnes a mis fin à cette attaque, provoquant la fuite de l’homme violent.
Mais il n’a pas couru loin. C’est pour retirer les fils électriques d’un défibrillateur que l’homme de 48 ans est revenu sur ses pas. Une partie de l’appareil de secours atteint alors le fond de la Loire.
Coups de poing, étouffement et crachats
L’homme, défavorablement connu pour ses actes de violence, est immédiatement aperçu par les policiers habillés en civil, encore identifiables car ils portent un brassard de police. Pas assez voyant pour celui qui leur adresse des mots doux une fois qu’ils l’approchent.
C’est difficile de le calmer, il est tellement excité et ivre. Le major du BAC l’attrape par le bras droit, l’accusé se débat, se raidit avant de donner un coup de poing au visage du représentant de l’ordre.
Le questionnement est musclé. Le presque quinquagénaire parvient à se dégager et tente d’étrangler, par derrière, son bras autour du cou du policier.
Heureusement, ce dernier parvient à se libérer en appliquant des techniques de self-défense. C’est donc difficilement que l’homme a finalement été menotté et arrêté. Pas de quoi le calmer cependant : il n’hésitait pas à leur cracher au visage.
« Je plaide coupable »
La victime, la mairie de Brives-Charensac ainsi que la police ont porté plainte contre Brivois, qui se souvient à moitié de ses actes. Toutefois, « je plaide coupable », a-t-il déclaré lors de son audition. Il aurait été très difficile de contredire les images captées par la vidéosurveillance.
Après près de quarante-huit heures de garde à vue, il a été présenté, jeudi, en début d’après-midi, au juge des libertés et de la détention (JLD), ainsi qu’au procureur, qui ont décidé de son placement en détention provisoire dans l’attente de son placement en détention provisoire. procès fin mai.
Il est poursuivi pour : violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, violences avec usage ou menace d’arme sans incapacité, atteinte aux biens d’autrui, outrage et rébellion.
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