Par Jean-Marc Aubert
Publié le
12 avril 24 à 11h03
mis à jour le 12 et 24 avril à 15h58
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INFOS MÉTROPOLITAINES/ De nouvelles investigations sont en cours depuis le jeudi 11 avril 2024, dans le cadre de l’enquête sur leaffaire du maire d’Agde et le clairvoyant : le Police judiciaire de Montpellier agissant sur commission rogatoire du juge d’instruction du tribunal d’instance de Béziers, a procédé à de nouvelles perquisitions.
Selon une Source proche de l’enquête, les policiers se sont rendus au domicile du directeur d’un supermarché implanté dans la ville d’Agde, avant de se rendre dans les locaux administratifs où ils ont saisi et emporté de nombreux documents. .
“Ils ne sont pas allés dans ce supermarché au hasard, ils ont examiné les indices accumulés depuis janvier notamment grâce aux écoutes téléphoniques entre Gilles d’Ettore et la voyante”, révèle cette Source à Métropolitain.
Deux actes d’accusation
Une opération qui a donné lieu à deux gardes à vue, au cours desquelles ces deux patrons économiques issus d’une même famille auraient reconnu les faits, avant une présentation ce vendredi 12 avril 2024 au juge d’instruction qui a mis en examen ces deux fonctionnaires pour corruption, faux et usage et dissimulation de biens sociaux. Ils ont été libérés sous contrôle judiciaire.
Pour l’instant, nous avons décidé de ne pas citer cette enseigne et nous ne savons pas si le médium, incarcéré à Nîmes, est impliqué dans ce nouveau rebondissement judiciaire autour du maire d’Agde, également incarcéré, à Béziers, alors que ce jeudi, un directeur du Groupe Eiffage Occitanie a été libéré après onze jours de détention provisoire. Il reste inculpé pour corruption.
Le maire d’Agde et la voyante sont mis en examen pour escroquerie, détournement et dissimulation, corruption et dissimulation de la corruption et le travail caché.
Quel lien ?
Un lien avec des opérations présumées suspectes entre Gilles d’Ettore et les deux responsables de cette surface moyenne attirerait l’attention, mais dans quel but et financièrement de quel ordre ? C’est ce que tentent d’établir formellement les « détectives » du Service interministériel de police judiciaire de Montpellier et le juge d’instruction de Béziers.
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