à Ispagnac, l’inventaire houleux de l’église du 21 février 1906

à Ispagnac, l’inventaire houleux de l’église du 21 février 1906
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Cette chronique hebdomadaire est réalisée par Jean-Marie Gazagne.

Dans la nuit du 20 février 1906, les gendarmes bouclent le village pour que personne n’y passe. De nombreux hommes, venus protester contre cette opération policière, ont été stoppés par les barrières constituées par les gendarmes à l’entrée de chaque rue. Beaucoup reviendront.

Soudain, les cloches sonnent le glas. Surprise générale, tout le monde tourne la tête vers le clocher. Le brigadier de gendarmerie de Sainte-Enimie arpente la place en vitupérant.

Le tocsin agaçant crée un climat de tension. M. Baud, receveur des Domaines de Florac, arrive très vite accompagné de deux gendarmes à cheval. La voiture du receveur est remplie d’outils de crochetage, de ciseaux et d’autres leviers et marteaux.

Sommé d’ouvrir les portes de l’église, le curé refuse. Des cris de «Vive la liberté” » jaillit du présent Ispagnacois. Un sapeur du 142e Le régiment enfonce alors la porte du bâtiment. La force a gagné. Le curé protesta énergiquement et se retira avec les autres personnes qui le soutenaient, pour ne pas servir de témoins à cette opération. Le souvenir de cette journée est gravé à jamais sur la porte du sanctuaire. (Source : Croix de la Lozère du 11 mars 1906).

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