Claire Lapeyronie affiche son soutien et parle social, universitaire et santé

Claire Lapeyronie affiche son soutien et parle social, universitaire et santé
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La maire sortante de Pont-Saint-Esprit et la conseillère régionale Claire Lapeyronie, candidate à sa propre succession lors de l’élection municipale partielle plénière des 28 avril et 5 mai, ont reçu ces derniers jours la visite d’élus départementaux et régionaux. L’occasion d’afficher votre soutien, mais aussi d’évoquer les grands enjeux de la campagne.

La séquence débute à l’Arche, lieu dédié aux associations œuvrant dans le centre ancien dans le cadre de la politique de la ville vendredi dernier. «C’est un cœur de ville où il y a des situations de fragilité mais pas de fatalité», lance la maire, dans une formule qu’elle reprendra ce mercredi concernant la désertification médicale. Pas de fatalité donc, mais des associations qui bougent : Quartiers en Lumières, qui propose une émission de radio, Works’Hop, spécialisée dans les arts graphiques et scéniques, Toobi, et ses ateliers autour de la parentalité, Bourgs en transition et ses actions en partage jardins, la Bringuette et sa taverne ambulante, Partage TFM et ses actions autour du vivre ensemble ou encore la comédienne Maëlle Mietton et sa compagnie M is for Magic…

« La politique de la ville, c’est de l’acupuncture », estime Amal Couvreur, vice-présidente du Conseil départemental chargée de la politique de la ville et conseillère régionale. Et l’élu met en avant le travail réalisé par les bénévoles mais aussi la mairie sur cette question et par le maire notamment : « Je connais son implication, notamment auprès des plus vulnérables, et je connais tout le travail qu’elle fait auprès de ses résidents. »

Les élus ont rendu visite aux associations de l’Arche pour discuter de la politique de la ville • Photo : Thierry Allard

Venue également ce vendredi après-midi, la vice-présidente du Département chargée des Collèges, Nathalie Nury, a ensuite visité le terrain récemment acheté pour 3,1 millions d’euros par la municipalité pour y implanter le futur collège et ses 700 étudiants. Un terrain de 31 104 mètres carrés, où « nous avons suffisamment d’espace pour y faire tout ce que le Département veut y faire en partenariat avec la ville », raconte Nathalie Nury. On y trouvera donc, en plus du collège lui-même, un CDI, un réfectoire, une salle de sport et même un parking pour les professeurs. Des études sont en cours, « nous sommes prêts à tout lancer, y compris le jury d’architectes »dit l’élu départemental qui préfère ne pas donner de date de livraison ferme, mais évoque « rentrée scolaire 2027/2028 » pour ce projet de 35 millions d’euros.

« Nous travaillons main dans la main », poursuit Claire Lapeyronie. Y compris pour la campagne, donc. “Je sais ce que ça fait d’être maire, ça peut être compliqué, encore plus quand on est une femme”affirme Nathalie Nury, maire de Roquemaure, qui estime que « Pour Pont-Saint-Esprit, il faut de la continuité, une dynamique est amorcée, il ne faut pas l’arrêter maintenant. »

Le vice-président de la Région Vincent Bounes était à Pont-Saint-Esprit ce mercredi en soutien à Claire Lapeyronie • Photo : Thierry Allard

Ce mercredi, c’était au tour du vice-président de la Région à la Santé, Vincent Bounes, de venir prêter main forte à son collègue de l’assemblée régionale. Aussi parce que la santé, et la désertification médicale d’une ville de 10 500 habitants où ne subsiste qu’un seul médecin généraliste, est l’un des thèmes forts de la campagne. L’idée était donc de montrer que la mairie agit face à cette situation, avec la Région. « Cela fait deux ans que nous travaillons avec la municipalité pour ouvrir un centre de santé », affirme le vice-président de la Région. Le tout dans le cadre du groupement d’intérêt public « Ma santé Ma Région », qui permet d’ouvrir des centres équipés de médecins salariés de la Région.

«Dès le lancement du dispositif, la mairie a délibéré pour y adhérer», rappelle Claire Lapeyronie. Et le quatrième centre du Gard, après Saint-Gilles, Saint-Hilaire-de-Brethmas et Lussan, devrait donc se trouver à Pont. « Nous avons décidé de pouvoir démarrer dans les locaux de l’hôpital, pour essayer d’ouvrir cette année, à la rentrée », raconte Vincent Bounes, avec deux médecins pour commencer. Avant, dans un deuxième temps, d’avoir à l’horizon un centre de santé dédié, à côté de l’hôpital. « fin 2025, début 2026 », dit le maire. Dans le même temps, un « maison des stagiaires » sera implanté à Pont, à La Blache, dans l’idée de leur permettre de rester à la fin de leurs études de médecine. Et le vice-président de la Région se prête aussi au jeu des éloges du maire sortant, « sérieuse, dévouée, avec de très bonnes qualités humaines, et elle travaille beaucoup. » Prochaine étape ce samedi, avec la visite du sénateur Denis Bouad au marché.

 
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