Ces fruits et légumes sont les plus chargés en produits chimiques éternels

Ces fruits et légumes sont les plus chargés en produits chimiques éternels
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Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur The Independent

Les composés perfluorés (ou PFAS) existent depuis les années 1940. On les retrouve dans tout, des cosmétiques aux équipements de plein air, en passant par les poêles antiadhésives, les emballages alimentaires et aussi les pesticides. Aussi utiles soient-elles, ces substances présentent un inconvénient majeur : si, en anglais, on les appelle « Forever Chemicals », c’est parce qu’elles mettent des siècles, voire des millénaires, à se décomposer dans les conditions naturelles.

Aujourd’hui, ces produits dits éternels sont présents un peu partout : dans l’eau potable, dans le sol et dans l’air. Une nouvelle étude mondiale portant sur 45 000 sources d’eau a révélé que 31 % d’entre elles contenaient des niveaux excessivement élevés de PFAS. Le problème est que ces substances sont extrêmement nocives pour la santé : leur exposition peut entraîner un risque accru de cancer des reins ou des testicules, une augmentation du taux de cholestérol et des dommages au foie et au système immunitaire.

Selon le journal The Independent, le Comité consultatif sur les résidus de pesticides (PRiF) du ministère britannique de l’Environnement a détecté ces produits chimiques dans de nombreux fruits, légumes et épices. Il s’avère que les fraises ont été les plus touchées : 95 % des 120 échantillons analysés étaient chargés de résidus de pesticides contenant des composés perfluorés.

La situation n’est guère meilleure pour les autres fruits et légumes. De tels pesticides ont été trouvés dans 61 % des échantillons de raisins testés, 56 % des échantillons de cerises, 42 % des échantillons d’épinards et 38 % des échantillons de tomates. Et dans au moins 15 % des échantillons de pêches, concombres, abricots et haricots, des composés perfluorés ont également été détectés.

Au total, 1,8 % des échantillons analysés contenaient des valeurs de résidus de pesticides supérieures à la limite légale. Le rapport, selon The Independent, n’a révélé pratiquement aucun risque probable pour la santé des personnes qui consommaient ces aliments ; mais la quantité de composés perfluorés que nous ingérons à partir des emballages alimentaires, des cuisinières, de l’eau potable et de l’air s’additionne, il y a encore des raisons de s’inquiéter.

Nick Mole de Pesticide Action Network UK a déclaré à The Independent : «Compte tenu du nombre croissant de preuves reliant les composés perfluorés à des maladies graves telles que le cancer, il est très préoccupant que les consommateurs n’aient d’autre choix que d’ingérer ces produits chimiques, dont certains peuvent rester longtemps dans leur organisme.

 
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