Après avoir examiné « des allégations de gestes violents, agressifs, harcelants de la part d’élus municipaux de la Ville de Québec, ainsi que des allégations de manque de soutien face à de tels gestes », la Commission municipale de Québec a fermé le dossier.
Au terme de son enquête, l’organisation a choisi de ne pas donner suite à la plainte déposée fin février par Alicia Despins, élue de l’opposition officielle.
Le conseiller municipal de Vanier—Duberger avait alors dénoncé un « climat toxique » alimenté par des gestes d’« intimidation » et de « harcèlement » à l’hôtel de ville de Québec.
Dans une lettre adressée à la direction générale de la Ville de Québec, la Commission informe qu’«avec les éléments actuellement en notre possession, nous ne poursuivrons pas ce dossier».
«Exagéré», juge Marchand
Le maire Bruno Marchand a réagi mardi aux conclusions de la Commission municipale du Québec, jugeant que le terme « climat toxique » évoqué à plusieurs reprises s’avérait « exagéré ». Comme il l’avait fait il y a quelques semaines, regrettant des « manœuvres politiques », ce dernier a réitéré qu’« il y avait beaucoup de politique » dans ce dossier.
« Je ne pense pas que le genre de litanie d’épithètes qui ont été données était juste. Je pense qu’il y a eu des choses très exagérées.
— Bruno Marchand, maire de Québec
Maintenant que « le dossier est clos », le maire Marchand convient toutefois que les travaux d’assainissement de l’atmosphère à l’intérieur des murs de l’hôtel de ville se poursuivront.
« Il est de notre devoir de veiller à ce que tout soit mis en place pour que ce soit respectueux et dans un climat sain pour tous. Cependant, ce n’est pas la responsabilité d’une seule personne. C’est la responsabilité de chacun», plaide-t-il.
À la fin de cette semaine, tous les élus municipaux auront reçu une formation sur l’éthique.
La réaction de l’opposition officielle était attendue mardi après-midi.