un groupe de 6 bateaux creuse l’écart avec le reste des (…) – .

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Après une belle séance de rodo et de saute-mouton, les équipages du Niji, partis dimanche à 13 heures de Belle-le-en-Mer, profitent d’une météo plus clémente, appréciée et méritée.

« Les dernières 24 heures ont été toniques à bord de avec un Crohn. Du vent avec des rafales à 35 nœuds, des vagues, le bateau heurte et mouille, un passage frontal comme on les aime », raconte Pierre-Louis Attwell à bord de Vogue avec un Crohn. Mais ce matin, il est ravi d’annoncer que « la saison du petit-déjeuner en terrasse est officiellement ouverte ! » »

Un début de mouvement

Ses concurrents ne cachent pas non plus avoir été malmenés dans ces conditions, ce qui a malheureusement contraint le bateau italien Tyrolit à se dérouter cette nuit vers Gijon pour évacuer Giovanni Licursi, victime d’une douloureuse blessure à la cheville. Une mésaventure à laquelle a pu échapper Hugo Picard sur Dkuple, qui s’est également légèrement foulé le pied après avoir été projeté à l’intérieur du bateau alors qu’il déplaçait du matériel à bord.

Plus en retrait, les équipages de Tohu-Bohu (Bertrand Guillonneau-Arthur Peugeot-Nicolas Boidevezi) et E.Leclerc-Ville-la-Grand (Jean-Philippe Saliou-Damien Fleury-Adrien Polaillon), qui déplorent des pépins techniques (problèmes aériens et une voile déchirée devant), se dirigent désormais vers La Corogne pour y faire une escale technique. Rappelons que ces escales terrestres, qui ne doivent pas excéder 96 heures cumulées pour chaque bateau, sont autorisées par les instructions de course sur le parcours entre Belle-le-en-Mer et Marie-Galante.

Ces incidents illustrent l’intensité de la navigation dans le sud du golfe de Gascogne, qui n’a pas démenti sa réputation de barrière impitoyable pour les transats d’Est en Ouest, dont le début est marqué par le passage d’une tempête. C’est donc avec soulagement que les marins, tant les rookies atlantiques que les plus expérimentés, progressent ce mardi le long des côtes de la péninsule ibérique. «Ça a tremblé hier soir. Ce matin nous nous sommes réveillés avec la côte espagnole juste devant nous. On en profite pour sécher », explique William Mathelin Moreau, skipper du tout nouveau Dkuple.

Le double cap de Pep Costa

Mais si ce mardi a une saveur particulière, c’est pour l’équipage Arris, nouveau leader. à bord du bateau bleu, Pep Costa débute cette journée avec la certitude de passer un double cap : le bien nommé Finisterre et celui de ses 25 ans. Une belle journée pour ce jeune et talentueux marin espagnol. « C’est un plaisir de fêter ses 25 ans ici en mer, avec mes deux bateaux toujours en route pour une belle course. Nous sommes ravis d’avoir retrouvé le soleil après ce début de course assez difficile”, a confié l’équipier du jour à la séance qui ne pouvait imaginer meilleur cadeau que de souffler symboliquement ses bougies à l’avant.

Un lieu dont il partage aujourd’hui la valeur avec ses deux acolytes, le Brestois Gildas Mah et l’Irlandais Tom Dolan. Les trois hommes du bord, toujours parmi les plus rapides depuis le départ, récoltent désormais les fruits de leur trajectoire bien inspirée. Légèrement décalé au large, il leur permet de prendre le dessus sur leurs concurrents gênés par les calmes plus proches des côtes. « Nous sommes proches de La Corogne et nous essayons d’aller au bon endroit. Il y a pas mal de nuages ​​qui perturbent le vent synoptique, ce qui nous amène à virer de bord dans toutes les directions. L’idée est d’aller le plus au sud possible avant que la bulle, qui arrive sur la pointe, nous colle à la piste », témoigne ce matin Kni Piperol à bord du Captain Alternance.

Cet après-midi, ce jeune skipper ultramarin, sélectionné parmi les sportifs invités prochainement dans le cadre du Relais des Océans pour porter la célèbre flamme entre Guadeloupe et Martinique à bord du Maxi Banque Populaire XI, se fraye un chemin en 9 position, à 18 milles du chef de flotte.

Le calme après la tempête

Ce mardi, les marins ne manquent pas de choses à faire pour contourner la bulle anticyclonique qui a élu domicile aux portes de la péninsule ibérique. Et c’est sans compter le rail cargo (ou DST pour traffic séparation device). Il n’est donc pas étonnant de voir cet après-midi les premiers équipages, comme ceux d’Arris et de Vogue avec un Crohn, se diriger vers le nord-ouest pour contourner cet obstacle majeur qui se dresse sur la route. . Idem pour leurs plus proches concurrents. Seul pour l’instant, Everial, 7 anse, à 8 milles de la tête de flotte en progressant au plus près de la pointe ibérique. À jeu
Jeu
#jeu
les bords tirent, les classements se suivent et ne se ressemblent pas. A l’heure où nous écrivons ces lignes, Alberto Riva et son équipe sont une nouvelle fois en tête à bord d’Acrobatica. Une seule certitude prévaut aujourd’hui : la bataille fait rage pour un groupe de ces 6 bateaux, qui creusent désormais l’écart avec le reste de la flotte.

Les bruits de la mer

Benjamin Schwartz – Acrobatica : « Nous approchons de l’anticyclone qui se dirige vers l’est, donc le vent diminue et tourne à gauche à mesure que l’on s’éloigne du sud et se rapproche de son centre. Aujourd’hui, nous ne voyons pas vraiment d’option dans la voie classique des alizés, mais nous surveillons toujours les deux options pour être sûrs de prendre la bonne. Là, tout de suite il y a Amarris, qui est encore très bien positionné au nord par rapport à ce contournement de l’anticyclone, mais on n’a pas vraiment eu le choix. Il a parcouru environ trois kilomètres après nous ; et il a réussi à faire un bon changement dans des conditions un peu différentes, donc on a un peu souffert entre ça et nos petits soucis techniques de la nuit ; mais nous sommes heureux d’être là où nous sommes, dans notre colis. Nous verrons ce qui se passera ensuite. »

Bensa – Vogue avec un Crohn : « Nous sommes la pointe du Finisterre. Nous ne sommes pas à notre place dans l’Ouest. Nous étions un peu plus haut pendant la nuit. L’enjeu est de réussir le tour du monde de l’anticyclone des Açores, que l’on pourrait appeler l’anticyclone de Lisbonne, avant de se diriger vers l’ouest en direction des Açores… »

Lomano Takasi Capitaine Alternance : « C’était assez dur ce premier lundi de la première transatlantique. C’est mon premier vrai décollage (descente du golfe de Gascogne, NDLR). Voir les côtes espagnoles au portant est une étape parmi toutes celles qui restent à manquer sur cette transatlantique. Ça fait du bien de voir un peu de soleil, ça aide à se réchauffer. Il faut passer la bulle anticyclonique pour ne pas s’y laisser prendre le long des côtes du Cap Finisterre. Nous essayons de prendre la route directe. »

 
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