Anseremme, une des classiques de la Belgian Kayak Cup

Sous le soleil, ils sont près de 30 participants à tenter leur chance sur les vagues de la Lesse. Le club organisateur du concours à Anseremme, le Royal Cercle Nautique Meuse et Lesse, accueille plusieurs candidats de la maison et des quatre coins de Belgique. Ils restent impatients de se lancer dans la classique descente de rivière de 4 km. Noé Meurice, jeune membre de l’équipe du RCNML, commente :

J’aime beaucoup, je préfère parce que c’est plus rapide que d’être sur le plat de la Meuse.

William Antoine, membre du club Dinantais depuis plus de 40 ans, poursuit :

Dur, dur… Honnêtement, c’est très difficile de pagayer sur cette eau. À 53 ans, ça devient un peu dur.

L’organisatrice Laurane Sinnesael, athlète du club, se réjouit de ce mélange entre petits et grands :

Les anciens élèves sont revenus participer, c’était plutôt cool. En général, nous n’avons que des membres actifs et des athlètes qui ne font que concourir. Ici, des gens qu’on n’avait pas vu depuis le début de l’année ou depuis plusieurs années sont venus soutenir le club.

Cependant, cette course est assez exigeante et nécessite un minimum d’expérience, comme le confirme Laurane Sinnesael :

Il faut quand même être assez expérimenté pour descendre la Lesse car il y a encore un petit niveau d’eau. Nous avons déjà eu deux personnes qui se sont retournées au barrage, donc ça peut vite devenir problématique. Etant donné que le parcours fait 4 km, nous ne pouvons pas avoir quelqu’un pour surveiller les participants tout au long du parcours. Il y a donc une certaine autonomie à avoir.

Léo Montulet gagne à domicile

Le champion Dinantais Léo Montulet clôture également sa saison avec cette course. Vainqueur du chrono senior, le régional de l’étape doit être présent.

C’est la dernière de la saison, une longue saison. C’était vraiment sympa, le niveau d’eau était parfait. Il a plu hier et avant-hier et le soleil brille. Nous ne pouvions pas demander beaucoup plus.

Au Royal Cercle Nautique Meuse et Lesse, les athlètes sont aussi les organisateurs. Léo Montulet poursuit :

Avec les jeunes du club, nous nous impliquons dans le comité. Nous essayons de faire en sorte que la course se déroule le mieux possible et nous prévenons les autorités compétentes pour essayer de faire en sorte que tout se passe bien sur la Lesse. Nous sommes tous bercés par les exploits des plus anciens. Il y avait Jean-Pierre Burny, Maxime Richard. Aujourd’hui, avec ma génération, on essaie d’inspirer les plus jeunes en leur donnant le goût de l’effort et de la nature pour
leur donner envie de continuer cette course.

Une chose est sûre, les jeunes participants ne manquent pas d’ambition. Entourés des plus grands, ils espèrent suivre leurs traces, ou plutôt pagayer dans leur vague.