Les mines étaient plus brillantes que les semaines précédentes ce lundi matin au bureau. Il faut dire que ce beau week-end nous a permis de prendre l’air et de sortir enfin de l’hiver. Un épisode qui s’est poursuivi ce lundi, mais qui ne continuera pas. Pas encore, en tout cas. “On a battu ce samedi un record quotidien avec 24,1 degrés à Uccle, la station de référence IRM, mais aussi 25,5 degrés à Kempen par exemple.rappelle Pascal Mormal, météorologue à l’IRM. Nous disons toujours que les relevés quotidiens ne sont pas si importants pour analyser le réchauffement climatique, mais ils ont augmenté ces dernières années. Ce samedi, le phénomène était assez remarquable, d’autant que les températures minimales étaient elles aussi très chaudes. Nous avons battu des records de températures deux nuits de suite avec ce flux de sud très dynamique. De plus, le ciel voilé dû au sable du Sahara a limité le coup de chaleur. Sans cela, nous aurions pu être encore plus chauds.»
Voilà donc pour ce beau week-end. Malheureusement, la semaine ne se poursuivra pas sous le soleil. “Le temps d’avril reviendra ce mardi, avec un temps plus frais – 12 à 14 degrés – et un peu de pluie.annonce-t-il. La bonne nouvelle, c’est que nous monterons rapidement jusqu’à 15 degrés pour mercredi et jeudi, tout en gardant des nuages, avant d’approcher les 20 degrés vendredi.»
Et c’est encore une fois pour samedi que l’on attend la plus belle journée. “Samedi sera le plus beau jour de la semaineil sourit. Elle sera similaire à celle de ce samedi 6 avril, mais il fera autour de 20 degrés, peut-être un peu plus par endroits. Pour dimanche, nous aurons encore droit au beau temps, mais il fera déjà plus frais.»
Météo : alternance de nuages et de éclaircies avec des températures encore douces
Ce sera en effet une journée charnière avec une nouvelle baisse des températures en vue. “On s’attend à un flux d’air polaire sur la Belgique en début de semaine prochaine, et pas plus de 11 à 13 degrés. Ce sera une séquence plus fraîche avant fin avril autour des normales saisonnières, mais plus stable en termes de précipitations.», conclut Pascal Mormal.