« J’ai suivi mon groupe » justifie Jean-François Rousset, député du Sud-Aveyron

« J’ai suivi mon groupe » justifie Jean-François Rousset, député du Sud-Aveyron
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Après le vote à l’Assemblée nationale du texte de loi sur les prix planchers à l’initiative des Écologistes, le député du Sud Aveyron, Jean-François Rousset, explique les raisons de son vote contre.

Les Écologistes de l’Aveyron ont d’abord célébré le passage à l’Assemblée nationale du projet de loi portant instauration de prix planchers, afin qu’aucun prix de vente ne soit inférieur au coût de production, pour les agriculteurs. Il a été porté par la députée Marie Pochon. « Ce texte, très attendu par le monde agricole », note Léon Thébault, représentant des Écologistes en Aveyron.

Malgré les annonces d’Emmanuel Macron sur la mise en œuvre de cette mesure lors de sa visite au Salon de l’agriculture, les députés de la majorité, dont Jean-François Rousset, élu du Sud Aveyron, ont voté contre cette proposition. du droit à l’Assemblée. « Nous dénonçons l’hypocrisie de ceux qui défendent les agriculteurs devant les caméras et qui votent contre eux au Parlement » fustigent les écologistes de l’Aveyron.

« Pas sûr que tous les agriculteurs soient candidats »

De son côté, le député Rousset justifie son vote : « J’ai suivi mon groupe sur ce vote, c’est normal d’être fidèle. C’est peut-être un bon principe, mais je ne suis pas sûr que tous les agriculteurs soient candidats. Il est difficile d’intégrer tous les paramètres car la réalité est que les coûts de production sont très complexes et que les agriculteurs ne demandent pas des choses très complexes. Je pense que cela doit passer avant tout par une évolution de la loi Egalim.»

Pas de quoi mettre les Verts d’accord, à l’initiative du texte : « La crise agricole de ces derniers mois a montré la nécessité de garantir des revenus décents au monde agricole. Nous ne pouvons plus tolérer que ceux qui nous nourrissent vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dire c’est bien, agir c’est bien. est mieux. C’est pourquoi les députés écologistes ont défendu sans relâche ce projet de loi. Après cinq heures de débats, nous avons remporté une victoire historique pour l’agriculture française. Concernant les autres députés du département, Stéphane Mazars n’a pas pris part au vote (bien que présent sur d’autres décisions le même jour) et Alexandre Laurent s’est prononcé en faveur du texte.

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