A deux ans des élections municipales, cette commune du Val-d’Oise fait le point

A deux ans des élections municipales, cette commune du Val-d’Oise fait le point
Descriptive text here

Par Raphaël Delaveaux
Publié le

7 avril 24 à 11h46

Voir mon actualité
Suivre La Gazette du Val d’Oise

« Nous avons une vision à moyen terme et patience pour la réussite de nos projets.

Luc Strehaianomaire (Lr) de Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise), a présenté en mars son point de vue sur les quatre années de mandat qui viennent de s’écouler.

L’élu insiste sur environnement de vietranquillité et préservation des espaces publics.

L’espace culturel en tête

Le premier chantier significatif de ces années à la tête de la commune n’a pas encore abouti.

Il s’agit duespace culturel Le Trèflequi sera inauguré à la fin de l’année civile.

Il y a eu des retards dus à plusieurs facteurs, mais sa livraison est prévue pour octobre ou novembre »,

Luc Strehaiano, maire (Lr) de Soisy-sous-Montmorency

Parmi les raisons qui expliquent ce retard, on compte la complexité des travaux, les retards liés au Covid, la concurrence des chantiers directement ou indirectement liée au jeux olympiquesdes contrôles ordonnés par la préfecture ou encore des installations d’habitations clandestines, précise la Ville de Soisy.

Le projet « avait un an de retard. L’augmentation du prix liés aux différentes crises successives seront mesurés», ajoute l’édile.

Vidéos : actuellement sur Actu

Cet espace de 13 000 m2situé en centre ville, à proximité du Gare SNCF de l’Hippodrome d’Enghien, est attendu depuis plusieurs années par les Soiséens.

Axé sur le cadre de vie

«Nous avons fait un effort de partage de l’espace entre piétons, cyclistes et automobilistes», souligne le maire de Soisy.

Ce dernier affirme que le passage à zone 30 et la création de plusieurs itinéraires à sens unique a permis de répartir le trafic de transit.

« C’est une mesure qui a amélioré le cadre de vie des Soiséens. »

Luc Strehaiano se dit « très attaché » au paysage urbain de la commune de quelque 19 000 âmes.

Même si Soisy « ne possède pas de grand patrimoine historique », l’édile assure veiller à l’environnement.

« Nous entretenons les jardins. Nous fleurit et nous rendons les promenades en ville agréables. »

Le nouveau projet d’espace culturel prévoit également un parking paysager et « un accès facilité pour les mobilités douces ».

Du côté deoppositionce bilan à deux ans des élections municipales « n’est que de la propagande pour 2026 », explique Omar Bekare, conseiller municipal d’opposition du groupe Soisy ensemble.

L’adversaire précise que « certains habitants ont l’impression de vivre dans une ville différente de celle du maire ».

Des habitants laissés pour compte

Pour ces derniers, « les grands projets ne sont associés à personne. Cet espace culturel ne sera pas rempli une grande partie de l’année. C’est un projet gigantesque.

Selon Omar Bekare, son coût « a doublé par rapport aux prévisions », passant de 15 à 31 millions d’euros.

Contrairement à Luc Strehaiano, le conseiller municipal explique qu’il n’y a “pas de vision à long terme à Soisy”.

Sa crainte : que la ville devienne « encore davantage une ville dortoir ».

Catherine David, membre du groupe Soisy respire, axe son évaluation sur l’environnement.

“Cela me dérange qu’il n’y ait pas de réelle envie de faire circulation douce. Amener son vélo à Soisy, c’est dangereux», déplore l’opposant.

Pour ces derniers, le maire prône « la politique du tout automobile ».

augmentation des impôts des droits fonciers de plus de 18% interroge également toute l’opposition.

« Il s’agit d’une augmentation considérable », souligne Catherine David.

Le manque d’échanges avec les habitants est un autre point de discorde car Soisy respire.

David Corciero, ancien député (Modem) et membre du groupe d’opposition Vivre Soisy, rejoint les opposants sur plusieurs points.

Luc Strehaiano est en bout de course, dépassé par la situation écologique. On bétonne et on arrache des arbres.

David Corciero, ancien député (Modem) et membre du groupe d’opposition Vivre Soisy

Pour l’opposant, « c’est une politique d’entre soi. A Soisy, il y a peu de restaurants, le marché n’est pas dynamique et le commerçants ne sont pas attirés. C’est une ville-dortoir.

La réalisation de plusieurs projets, comme la propriété Bailly ou le centre culturel, sont « des promesses d’un autre temps. Il n’y a rien nouveau et aucune adaptation ».

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Naval Québec entreprend sa mission commerciale en Finlande
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités