Louise Pahun, vice-présidente du département de Loire-Atlantique en charge des sports solidaires et responsables et des activités de plein air, en est convaincue : grâce au sport, on peut « mener des actions sociales ».
Que ce soit « pour la réinsertion professionnelle », « l’inclusion des personnes handicapées », ou « pour guérir les femmes victimes de violences ». Entretien.
Handicap, droits des femmes, prévention des violences, écologie… Toutes ces causes majeures se retrouvent dans la politique sportive du Département de Loire-Atlantique. Pour quoi ?
Le sport n’a pas de valeurs, c’est un objet social, qui existe depuis la nuit des temps. Notre rôle, Ministère, n’est pas d’encourager un esprit de compétition.
Si on investit dans le sport, c’est pour mener des actions sociales. Pour la réinsertion professionnelle, pour l’inclusion des personnes handicapées, pour prolonger l’autonomie des personnes âgées, pour guérir les femmes victimes de violences, pour permettre l’épanouissement des enfants dans les petites villes où l’offre sportive est moins étoffée… Le sport est un « vide » » objecte que nous investissons à la lumière de ce qui nous incombe.
Comment soutenir les droits des femmes à travers le sport ?
Les femmes ont besoin de plus de soutien pour accéder au sport. Elles y vont moins que les hommes, c’est un fait. Il faut aujourd’hui avoir 38% de licences féminines. Nous essayons de corriger cela en…
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