Une vraie F16 dans la cour de récréation d’une école d’Arlon : incroyable mais vrai !

Une vraie F16 dans la cour de récréation d’une école d’Arlon : incroyable mais vrai !
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Le 6, que les Ukrainiens réclament et attendent avec impatience pour inverser le cours de la guerre contre la , est le « best-seller » d’avions de combat au monde. Capable de voler à 2 145 km/h, ce monstre de 8 tonnes (à vide sans armement), bourré d’électronique, coûte 20 millions de dollars l’exemplaire.

Le 14 avril de 14h à 18h, une F16 sera exposée dans la grande cour de récréation de l’Institut Cardijn-Lorraine (anciennement « Aumôneries du Travail ») rue de Neufchâteau à Arlon pour la traditionnelle journée portes ouvertes. “Nous cherchions un moyen de nous démarquer pour cette journée traditionnelle, explique Murielle Girs, la directrice adjointe de l’établissement. Mais nous ne voulions pas d’un simple gadget pour attirer du monde, nous voulions présenter une activité attractive et qui faisait sens avec les formations que propose notre école. Notre professeur d’éducation physique, Sylvain Fontaine, qui est réserviste de la Défense nationale, a proposé d’axer la journée sur les métiers de la Défense et particulièrement ceux qui tournent autour de l’aviation. Il faut savoir qu’autour d’un avion comme un F16, 80 métiers différents doivent intervenir et que la majorité sont en pénurie. Notre formation industrielle nous prépare à la majorité de ces métiers.

S’asseoir dans le cockpit d’un avion de chasse, un rêve d’enfant !

Jeudi 11 avril, un convoi exceptionnel quittera la base aérienne de Florenne. Les ailes de l’avion seront démontées pour installer l’avion sur un énorme camion. Arrivée à Arlon, une grue devra démonter les différentes pièces pour le montage de l’impressionnant engin. “Vendredi tous nos étudiants défileront, section par section, pour recevoir un briefing lié aux études suivies, souligne Mme Girs. Les instructeurs de la Défense relieront leurs études aux différents emplois proposés dans l’armée. Les personnes des sections non concernées recevront des informations sur les métiers de la Défense, toutes armes confondues.

Le dimanche 14 avril de 14h à 18h, le public pourra bénéficier d’une entrée gratuite. En plus des différentes formations proposées par l’école, le garage BMW Bilia (anciennement Bilia-Emond) exposera des voitures pour promouvoir les métiers de l’automobile et le lycée Hénallux sera présent pour présenter ses différentes formations. “Ce dimanche 14 avril, si la météo le permet, en plus de leur ouvrir les yeux sur les carrières dans l’Armée de l’Air, les personnes présentes pourront prendre place dans le cockpit du F16. C’est une expérience unique pour ceux qui rêvent d’aviation »précise Sylvain Fontaine.


Le Qualificateur, le parent pauvre de l’éducation

Murielle Girs et Sylvain Fontaine défendent avec passion la formation qualifiante et ses opportunités ©EDA

L’Institut Cardijn-Lorraine a perdu 150 étudiants depuis la pandémie. Paradoxal pour une école qui forme à des métiers en pénurie.

L’enseignement « qualifiant », autrefois appelé « technique », se trouve dans une situation difficile. « La ‘technique’ a toujours eu une image moins valorisante, un peu comme si elle était réservée à ceux qui ont échoué au général, note Murielle Girs. Cela reste encore le cas dans de nombreux esprits. Ce type d’enseignement forme à des métiers qui peuvent être passionnants, qui sont bien mieux payés que par le passé, qui sont rares et qui offrent des emplois stables dès la fin de la formation. Mais ils n’attirent pas assez.»

Les obstacles aux nouvelles réformes

« L’éducation « qualifiante » vit dans l’anxiété, poursuit le directeur adjoint. Les nouvelles réformes législatives ne vont pas dans le sens de sa valorisation. Le mouvement des écoles urbaines pour les implanter dans les zones rurales, l’extension du tronc commun qui retarde l’entrée de l’élève dans sa formation spécifique, la suppression de certaines filières spécifiques pour les regrouper dans un moule plus général, l’obligation de la durée de des études d’une durée minimale de trois ans au lieu de deux qui retardent l’entrée dans le monde du travail, sont des éléments qui ne vont pas dans le sens de notre formation. Si l’on ajoute que nous avons souffert plus que d’autres de la période Covid et que nous avons perdu un bon nombre d’étudiants grand-ducaux, compte tenu des efforts du gouvernement luxembourgeois pour développer une politique qualitative pour ce type de formation, nous souffrons. De 830 étudiants avant la pandémie, nous n’en avons plus que 675 aujourd’hui. C’est paradoxal, nous formons à des métiers aux débouchés de plus en plus attractifs et intéressants, mais nous sommes confrontés à une baisse de la demande.»

 
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