Le parfum d’un match de phase finale avant l’heure. Ce samedi soir (19 heures), le Racing Club Narbonnais et l’US Carcassonne se retrouvent pour la deuxième fois de la saison sur le rectangle vert. Une nouvelle Classic’Aude dans un Parc du Sport et de l’Amitié fait plus le plein que d’habitude. Un derby a toujours une saveur particulière et des défis à bien des égards.
Combien de temps cela dure. Sans fin. Une impatience qui se fait sentir depuis le soir du 1er décembre, depuis cette victoire du Racing Club Narbonnais à Domec (21-23), qui ne compte plus au classement. Mais l’attente prendra fin ce samedi soir (19 heures). Parce qu’il est temps. Nous voici à ce deuxième Classic’Aude de la saison que tous les amoureux du rugby audois attendaient depuis des semaines. Match retour, match aller, premier derby ou véritable deuxième affrontement. Vous le visualisez comme vous le souhaitez. Pourtant, dans ce Narbonne-Carcassonne, il y a un charme fou. En pleine saison des amoureux, les pivoines fleurissent, les beaux jours reviennent et les joutes printanières approchent. Quel bonheur ! Que voulez-vous de plus avant cette rencontre ? Avant de voir Narbonnais et Carcassonnais s’affronter à nouveau sur le rectangle vert, et non plus sur le terrain légal. Bien sûr, il n’y aura pas d’arrangement entre amis. L’USC ne laissera sûrement pas le Racing partir aussi facilement dans son antre. Parce qu’un derby ne se joue pas, il se gagne. Et c’est tout.
La dynamique est Carcassonnaise, l’invincibilité chez la Narbonnaise
Et, un point, c’est ce qui sépare les deux équipes audoises. Alors évidemment, au coup de sifflet final, il y aura des leçons à tirer. Narbonne consolidera-t-elle sa place sur le podium et se dirigera-t-elle tout droit vers l’une des deux premières places ? Ou Carcassonne va-t-elle grimper jusqu’à la troisième marche et se rapprocher du Top 2 ? Les enjeux sont immenses. Si, depuis ce vendredi, et l’attribution de nouveaux points de la Fédération française de rugby, le Racing et l’USC ont leur ticket en poche pour la phase finale du championnat, reste encore à savoir où ils termineront. Un barrage à la maison ? Demi-finale directe ? Voici toute la question.
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Mais avant ce derby, la dynamique est clairement carcassonne. Trois victoires bonifiées consécutives sur les trois dernières journées de championnat, contre Périgueux (21-0), à Vienne (3-38) et contre Tarbes (33-3). Les sourires à l’entraînement toute la semaine ont montré à quel point les « jaune et noir » sont sur une pente ascendante. L’USC est donc revenu sur les talons de ses voisins, à l’affût du moindre faux pas. Et si le faux pas se produisait ce samedi, les hommes de Jean-Marc Aué n’hésiteraient pas à aller de l’avant. D’autant que Narbonne n’a pas fière allure ces dernières semaines. S’il n’y a eu qu’une seule défaite lors des six derniers matches, le Racing est clairement sur courant alternatif. Pour retrouver trace d’une prestation réussie des hommes en orange, il faut remonter au 13 janvier face à Massy (46-10). Depuis, Narbonne ronronne et compte souvent sur ses qualités individuelles pour s’en sortir.
Il ne nous reste plus qu’à attendre le coup d’envoi
Sauf que cette saison, il faut rappeler qu’aucune équipe n’est parvenue à baisser drapeau aux coéquipiers de Charles Malet. 12 matchs, 12 victoires. Seul le leader Albi s’en sort aussi bien avec une invincibilité à domicile. C’est dire la tâche qui attend Carcassonne au Parc des Sports. D’autant que le stade sera largement gagné à la cause des Narbonnais et que plus de 7 000 spectateurs viendront assister à ce spectacle. Samedi soir, la fièvre s’emparera de la sous-préfecture de l’Aude. Une liesse populaire, un enthousiasme qu’un derby n’a pas d’égal. Et dire que cette rivalité a pris une tout autre tournure depuis le 1er décembre et cette revendication de Carcassonne qui s’est conclue par un Classic’Aude à rejouer dans 6 jours.
En fait, tout le monde est impatient. La tension monte, la pression monte, le cœur s’emballe au fil des heures. Ça y est, vous l’attendez avec impatience ? Il ne reste plus qu’à attendre le coup d’envoi et que les premiers contacts se déclenchent un peu partout dans le stade.
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