jusqu’à trois ans de prison requis contre le maire de Châteauroux-les-Alpes et son fils

jusqu’à trois ans de prison requis contre le maire de Châteauroux-les-Alpes et son fils
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Jean-Marie Barral et son fils ont été placés sous contrôle judiciaire en novembre pour braconnage présumé, dénoncé par courriers anonymes. Lors d’une perquisition, « 386 pièces de gibier » ont été découvertes dans le congélateur de l’élu.

Jusqu’à 3 ans de prison avec sursis ont été requis contre le maire de Châteauroux-les-Alpes (Hautes-Alpes) et son fils, lors de leur procès jeudi 4 avril à Gap pour des faits présumés de braconnage.

Après plus de six heures d’audience, le tribunal correctionnel a réservé son jugement au 6 juin pour Jean-Marie Barral, 76 ans, et son fils, 50 ans, contre lesquels ont été infligés 10 mois et 36 mois de prison avec sursis. été demandé.

Une revue judiciaire

Des sanctions supplémentaires étaient également prévues telles que « confiscation des armes, retrait du permis de chasser, interdiction d’en demander un autre pendant 5 ans » et « détention d’une arme soumise à autorisation » pendant 7 ans pour l’édile et 10 ans pour le quinquagénaire. vieux.

Ce dernier, également visé par une amende de 2.000 euros, comparaissait pour « chasse en horaires interdits, détention non autorisée d’arme, transport et détention illégaux et destruction d’une espèce protégée ». Jean-Marie Barral pour « complicité » et « recel » mais pas pour « destruction ».

Face aux prévenus, qui se sont décrits lors de leur procès comme des « passionnés de chasse », quatre associations environnementales et le Parc national des Ecrins s’étaient constitués parties civiles.

Le 23 novembre, les deux hommes ont été placés sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une enquête pour braconnage présumé depuis plusieurs années, dénoncée par des lettres anonymes et des rumeurs.

Viande de bouquetin

Depuis 2020, elles ont donné lieu à une surveillance par l’Office français de la biodiversité (OFB) des activités des prévenus. Elle a permis d’observer début septembre, neuf jours avant l’ouverture officielle de la chasse, le fils du maire « sortant l’arme de son sac à dos avant de tirer à une vingtaine de mètres », dans une forêt proche de la maison familiale, selon témoignage d’un inspecteur en environnement à l’audience de jeudi.

Une perquisition, effectuée au lendemain de l’observation au domicile de l’élu, a permis de découvrir « 386 pièces de gibier dans le congélateur », selon l’accusation, dont un quart « provenait du braconnage ». Parmi la viande saisie, celle de deux bouquetins, espèce protégée car menacée et dont la chasse est strictement interdite en France.

L’un des prévenus a affirmé à l’audience que les animaux avaient été retrouvés morts « chez un éleveur voisin », victimes d’électrocution contre le câble électrique d’un parc à moutons.

« Nous n’avons rien dans cette affaire. On ne parle que de rumeurs et de réputation», a déclaré jeudi l’avocat du maire, Me Jean-Michel Colmant, en plaidant l’acquittement.

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