une vingtaine d’enseignants ont manifesté contre le « Choc des savoirs » devant la DSDEN

une vingtaine d’enseignants ont manifesté contre le « Choc des savoirs » devant la DSDEN
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l’essentiel
Devant la direction des services départementaux de l’éducation nationale de l’Ariège (DSDEN), une vingtaine d’enseignants de l’Ariège ont manifesté, ce mardi 2 avril, pour réclamer le retrait du « Choc du savoir » qui prévoit la mise en place de groupes de niveaux. en 6ème et 5ème dès la rentrée 2024.

Ils n’étaient pas plus d’une vingtaine, ce mardi 2 avril, rassemblés devant la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) de l’Ariège dans le cadre de la journée nationale d’action contre la réforme du « Choc du savoir ». » dans l’éducation nationale.

Ils n’en démordent cependant pas : tous sont contre la mise en place dès la prochaine rentrée scolaire de groupes de niveaux en mathématiques et en français pour les classes de 6e et de 5e, et ce, dix semaines par an. « Le problème que cela nous pose, c’est que cette différenciation de groupe sera déjà réalisée en fin de CM2 par les enseignants sur une base statistique apportée par des évaluations automatiques. Ainsi les élèves seront répartis dans des groupes ‘faibles’, ‘moyens’ ou ‘forts’, sans même avoir mis les pieds au collège”, déplore Laurent Murati, secrétaire départemental du SNES-FSU, pour qui le professeur des écoles ne peut pas avoir une vision claire. de la progression des élèves jusqu’en 3ème. « Nous avons besoin d’enseignants qui s’occupent déjà des difficultés scolaires dès l’école primaire. Je veux dire que le suivre en 6e, c’est déjà trop tard », ajoute-t-il.

Au-delà des stigmates que cette réforme peut générer entre étudiants sans oublier les disparités induites au sein des collèges eux-mêmes par le montant des dotations, la constitution de ces groupes reste encore floue, qu’il s’agisse de leur taille ou de leur organisation. « Cela aura un impact considérable sur les horaires puisque tous les professeurs de français et de mathématiques devront intervenir en même temps », souligne Laurent Murati.

Continuer à travailler avec tous les élèves dans des classes hétérogènes regroupant tous les niveaux, c’est ce que demande l’équipe pédagogique. « Nous souhaitons plus de professeurs pour avoir moins d’élèves en classe toute l’année et ne pas avoir de groupes », revendique Nathalie Charton du SNES-FSU, avant de conclure : « Nous ne voulons pas trier nos élèves à la rentrée 2024 ! “

#Français

 
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