déplacements difficiles et « angoissants » pour les personnes à mobilité réduite

déplacements difficiles et « angoissants » pour les personnes à mobilité réduite
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L’arrivée du printemps signifie des nids-de-poule pour les usagers de la route. On pense souvent aux automobilistes, mais les personnes à mobilité réduite subissent également les désagréments liés à l’état de la route.

Passage obligatoire par des trous sur le bord de la route et des fissures qui brisent son appareil : telle est la réalité de Lisette Tremblay, 83 ans.

L’angine dont elle souffre oblige la résidente de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve à se déplacer dans les rues de Montréal en quatre-roues, ce qui lui rend la vie difficile, a constaté l’Agence QMI, qui a passé un midi ultérieur avec l’octogénaire.

AMANDA MOISAN / AGENCE QMI

« Il y a beaucoup de nids-de-poule et c’est ce qui nous dérange, car on ne peut pas rouler au milieu de la rue, il faut toujours être au bord. Mais le bord est encore pire. C’est pénible», dit-elle.

Au Québec, les personnes qui utilisent une aide à la mobilité motorisée peuvent circuler sur les routes où la limite de vitesse est de 50 km/h ou moins.

Cependant, impossible pour Mmoi Tremblay pour éviter tous les obstacles devant elle.

« Vous voyez, il y a un trou. Mais si une voiture entre dans mon rétroviseur, je ne peux pas la couper pour éviter le trou, alors je passe à travers. Bing-bang. Le mécanisme du vélo ne dure pas longtemps», ajoute le Montréalais.

AMANDA MOISAN / AGENCE QMI

Elle affirme avoir dû payer des réparations sur son appareil pour lesquelles elle a dû débourser 3 500 $ et qu’elle utilise presque quotidiennement.

« Mon quatre-roues est endommagé à cause de l’état des rues. Il y a des fissures et des fissures qui abîment également mon véhicule. Je vis seul, donc je dois faire mes courses moi-même», explique le Montréalais.

Elle n’est pas la seule

L’Association de soutien aux personnes handicapées physiques de Montréal (ALPHA) déplore le fait que les rues ne soient pas suffisamment entretenues pour assurer la circulation sécuritaire des personnes à mobilité réduite.

« Premièrement, si la personne doit éviter un nid-de-poule, nous mettons sa vie en danger. Deuxièmement, cela peut casser l’appareil ou blesser la personne », explique Carl Nobert, porte-parole d’ALPHA.

M. Nobert affirme que son association est confrontée à ce type de problématique lors d’activités organisées pour les clients.

« Nous entendons souvent parler de nids-de-poule, notamment lors de nos activités lorsque nous nous promenons dehors. Il y a des fissures partout, des bosses à franchir. “C’est vraiment problématique”, ajoute-t-il.

De son côté, la Ville de Montréal dit travailler à combler les nids-de-poule dans le secteur.

«Nous faisons du colmatage manuel, mais aussi mécanisé à l’aide d’appareils Python 5000 qui peuvent colmater chacun 300 nids-de-poule en une journée», explique Hugo Bourgoin, agent des relations avec les médias à la Ville de Montréal.

Le porte-parole ajoute que la Ville « priorise les interventions à proximité des lieux fréquentés par les usagers les plus vulnérables ».

 
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