Salle de classe vide
Crédit : Salle de classe vide – Pixabay
Ce mardi 2 avril était une journée de mobilisation dans l’Éducation nationale pour s’opposer à la réforme du « choc des savoirs ». Un mouvement surtout suivi dans l’enseignement secondaire avec près de 11% de grévistes à l’académie de Limoges selon les chiffres du rectorat. Toujours selon la même Source, jusqu’à 16,5% des grévistes sont recensés au niveau collégial.
Conditions enseignables
A Brive, enseignants, parents et élèves du lycée professionnel Cabanis se sont également mobilisés. Deux classes de 1ère Maintenance Industrielle et Usinage pourraient fusionner dès la rentrée prochaine. Avec un effectif respectif de 19 et 16 élèves en CP, on passerait alors à une classe unique de 35 élèves. Impensable pour Céline Droal, cette enseignante du Lycée Professionnel est la représentante du SNUEP-FSU : “ Ce ne sont pas des conditions dignes d’un enseignement, nous n’avons pas les locaux pour accueillir 35 étudiants. Ensuite, nous avons beaucoup d’élèves qui sont en difficulté. Ce sont des classes très hétérogènes mais avec toujours une majorité d’élèves en difficulté, donc à 35 élèves, ils ne pourront pas suivre correctement. D’autant que cela arrive à la rentrée, donc en plus lors d’une année de réforme de terminale où le baccalauréat aura lieu en mai mais où les programmes ne changent pas. On perd donc déjà six semaines de cours, mais le programme est le même. Donc on se retrouverait à 35, sans compter les redoublants on pourrait monter jusqu’à 40, et pour faire un programme dense dans un temps limité ».
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