Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti socialiste unifié (PSU) ont dénoncé la situation économique délétère à Fnideq, ville frontalière avec Sebta, appelant les autorités locales à mettre en œuvre un développement ambitieux. des projets pour relancer l’économie locale.
Depuis la fermeture en octobre 2019 du poste frontière de Bab Sebta, qui a mis fin à l’activité de contrebande qui nourrissait de nombreuses familles à Fnideq, ajoutée à la fermeture de la frontière en raison de la crise sanitaire du Covid-19 en mars 2020, la ville est plongé dans une crise économique sans précédent. Face à ce « climat de paralysie économique » aux conséquences dramatiques pour la paix sociale, les trois partis ont voulu « tirer la sonnette d’alarme ».
Dans un communiqué commun, ils dénoncent « l’inefficacité de la plupart des projets d’aménagement et alternatifs menés récemment sur le territoire de la commune de Fnideq, qui ne répondent pas aux aspirations de la population locale ». Les trois partis politiques ont appelé « tous les acteurs, pouvoirs publics, institutions élues et autres parties prenantes, à adopter une approche globale de développement de la région, qui mettrait fin au climat de mécontentement, de colère et de tension sociale ».
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En février 2021, les habitants de la région ont organisé plusieurs manifestations pour exprimer leur ras-le-bol face à l’inaction des autorités pour les sortir du marasme économique. Ces sautes d’humeur ont conduit les dirigeants à mettre en œuvre des projets de développement générateurs de milliers d’emplois.
La morosité économique de la région de Fnideq est la principale cause de l’immigration massive des jeunes habitants de la ville vers Sebta. En juin 2021, des centaines de jeunes de la ville frontalière ont réussi à entrer en masse dans la ville autonome, créant une crise migratoire sans précédent. De nombreux jeunes Marocains perdent la vie en mer en tentant de rejoindre Sebta. Les trois partis ont critiqué « l’accent mis sur une coopération policière étroite, ce qui ne fait qu’aggraver la situation ».
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