Le 14 octobre 2022, Lola, 12 ans, est violée et tuée dans le 19e arrondissement de Paris, avant d’être découverte dans une valise. Les enquêteurs ont rapidement mis la main sur une femme, Dahbia B., 26 ans, qui a avoué ses crimes. Mise en examen pour homicide volontaire sur mineur avec faits de torture et de barbarie, elle est incarcérée à Fresnes puis à l’unité pour malades difficiles de Villejuif. Au cours de l’enquête, la femme sans abri a été interrogée par de nombreux psychologues. L’objectif est clair : savoir si Dahbia B. était en pleine possession de ses moyens au moment de son crime. Et il semblerait que l’acte d’accusation soit bel et bien présenté devant une cour d’assises. En effet, les conclusions de la contre-expertise de Dahbia B. révélées par nos confrères du Parisien, le 1er avril 2024, indiquent que l’accusé « ne souffrait pas d’un trouble psychiatrique aliénant au moment des faits ».
Des conclusions qui rejoignent celles de la première expertise qui a été réalisée en 2022. Bien qu’elle ne présente pas de trouble psychiatrique aliénant, Dahbia B. vit avec « un trouble sévère de la personnalité ». Elle n’est cependant pas sujette à « des difficultés de compréhension », « aucun trouble de la logique et du raisonnement », « aucun vécu délirant », « aucun trouble du jugement ou du raisonnement », « aucun symptôme dépressif ». Mais alors comment explique-t-elle la monstruosité de son acte ? “Elle feint de ne pas pouvoir s’exprimer sur les motivations qui l’ont conduite (…)
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