Publié le 28/03/2024 21h53
Durée de la vidéo : 4 minutes
Consommation : comment expliquer la différence de prix entre les agneaux français et ceux de Nouvelle-Zélande ?
De nombreux Français achètent de la viande d’agneau à l’approche de Pâques. Il faut débourser en moyenne 23 euros pour un kilo de gigot d’agneau, contre 9 euros pour son équivalent néo-zélandais. Comment expliquer cette différence de prix ?
(France2)
De nombreux Français achètent de la viande d’agneau à l’approche de Pâques. Il faut débourser en moyenne 23 euros pour un kilo de gigot d’agneau, contre 9 euros pour son équivalent néo-zélandais. Comment expliquer cette différence de prix ?
À l’approche de Pâques, les ventes de viande d’agneau doublent. Une viande très appréciée des Français en mars. Dans les rayons, moins d’une jambe sur deux est tricolore. Les viandes importées entrent en masse dans l’Union européenne. En 2023, plus de 125 000 tonnes d’agneaux néo-zélandais sont arrivées en Europe. En moyenne, l’agneau français coûte 23 euros le kilo pour un gigot, contre 9 euros pour son équivalent néo-zélandais.
La première explication de cet écart de prix est la différence de taille des exploitations. En Nouvelle-Zélande, on compte en moyenne 3 000 animaux par troupeau, contre seulement 300 en France. De quoi permettre de grosses économies d’échelle en termes d’abattage et de transport. Selon Emmanuel Fontaine, éleveur de moutons à Barisis-aux-Bois (Aisne), ces écarts de prix s’expliquent aussi par un cahier des charges beaucoup plus exigeant en France. De plus, aujourd’hui, grâce aux accords de libre-échange, les principaux pays exportateurs d’agneau sont exonérés des droits de douane vers l’Union européenne.
Fédération nationale du mouton
Emmanuel Fontaine, éleveur de moutons
Mesures de prix sur le terrain dans plusieurs hypermarchés
Marie-Pierre Ellies-Oury, agronome, chercheuse à INRAE, maître de conférences à agro sciences Bordeaux
Coordination rurale
Article de Monde
Article d’opinion
Liste non exhaustive.