Communiqué de presse SNES-FSU
La section académique dijonnaise du SNES-FSU a pris connaissance des événements qui se sont déroulés vendredi 15 mars à Chenôve. Un adolescent a menacé le directeur de ce collège avec un couteau. Le drame a été évité grâce au calme du personnel, notamment du directeur. Nous apportons tout notre soutien et notre solidarité au chef d’établissement, à toute la communauté éducative du collège, aux personnels et aux étudiants. Aucun personnel exerçant ses fonctions, ni aucun étudiant au sein d’un établissement ne devrait subir ces violences.
Il convient désormais de permettre à l’enquête de se dérouler dans le calme.
Sans préjuger de ses conclusions futures, nous répétons déjà combien il est important non pas d’affaiblir mais de renforcer l’encadrement de la jeunesse de notre pays dans les établissements où elle est scolarisée.
Cet encadrement nécessite un nombre suffisant de personnels de l’Éducation nationale, bien formés, reconnus et soutenus par leur administration. Cela ne peut se faire qu’avec une augmentation des moyens destinés aux établissements dans les domaines éducatif, médical et psychosocial.
Les écoles sont en première ligne face aux violences, notamment sociales, et ces enjeux de ressources humaines ont des conséquences très concrètes au quotidien sur le terrain dans les établissements.
Le soutien de l’institution et du ministère est le bienvenu mais il ne peut rester sans suite. La réponse doit être forte et surtout efficace, et elle doit donc se concentrer en priorité sur les causes d’un tel événement, car la répétition d’actes de violence dans ou autour des écoles ces dernières années montre l’urgence de prendre en compte cette nouvelle réalité qui crée un climat anxiogène pour tous les acteurs du système éducatif.
