Girondins de Bordeaux. Cucci et Benabou ont envoyé une lettre d’intention à Lopez… en vain ? – .

Girondins de Bordeaux. Cucci et Benabou ont envoyé une lettre d’intention à Lopez… en vain ? – .
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LLe 14 décembre, les Girondins annoncent que des négociations sont en cours pour l’arrivée d’un actionnaire minoritaire. Trois mois plus tard, l’opération n’est toujours pas terminée. En revanche, le projet porté par le Basque Santiago Cucci, l’entrepreneur Michaël Benabou et un investisseur américain, que « Sud Ouest » avait dévoilé mi-février, a avancé. Selon nos informations, ils ont récemment envoyé une lettre d’intention (LOI) à Gérard Lopez, l’actuel président et propriétaire.

du club.

Ce document est une étape classique dans une telle démarche. L’acheteur potentiel indique par exemple son prix proposé, différentes conditions financières, un calendrier, etc. Une LOI, qui démontre un intérêt avancé, n’est pas une offre d’achat ferme. Ceci est formulé dans un deuxième temps, après un nouvel examen détaillé des données financières, juridiques et comptables du club.

Pas sous conditions

Sur la forme, ce projet consiste en une acquisition d’une participation majoritaire et une extinction définitive de la dette restante due à Fortress et King Street, soit au moins trois millions d’euros. L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois resterait actionnaire minoritaire et abandonnerait la gestion du club, tout en restant consulté sur les décisions stratégiques. Le montant proposé n’a pas été filtré.

Santiago Cucci (ancien manager de Levi Strauss et président de l’Olympique Lyonnais en 2023), Michaël Benabou (co-fondateur du site Veepee dont la fortune est estimée à plus d’un milliard d’euros par Challenges) et leur partenaire américain (un family office déjà présent dans le sport outre-Atlantique, qui viendrait en tant qu’actionnaire et non en tant que créancier) n’a pas répondu à nos demandes.

L’entourage de Gérard Lopez nous a quant à lui indiqué qu’aucun justificatif de fonds n’a été fourni (ce qui n’est pas anormal au stade de la LOI), que le document n’est pas signé (ce qui serait pourtant le cas) et qu’il ne correspond pas aux conditions souhaitées. Lopez a toujours fait savoir qu’il comptait conserver la direction du club pour le ramener en Ligue 1, même s’il devait céder la majorité de ses parts.

Validité limitée

Dans ce contexte, et depuis plusieurs mois, il a contacté de nombreux acteurs financiers pour lever environ 50 millions d’euros de dette. En décembre, il a transmis à la DNCG une liste de 14 entités intéressées. Selon le club, quatre d’entre eux (les fonds américains Kennedy Lewis, Center Lane, Liberty Global et Dynasty) avaient alors accès à la data room. A ce jour, la direction ne souhaite faire aucun commentaire sur l’avancement de ces discussions.

Gérard Lopez, qui a racheté les Girondins à King Street pour un euro symbolique à l’été 2021, a depuis injecté entre 60 et 65 millions d’euros. Il en a récupéré 17 millions. Et tout semble indiquer qu’il n’entend pas donner une suite favorable aux discussions avec Cucci et Benabou, dont la LOI n’est valable que pour une durée très limitée.

Pour le club en revanche, le temps presse. Entre 10 et 15 millions d’euros en cash sont nécessaires pour terminer la saison, et plusieurs fournisseurs sont déjà payés (très) tardivement. Fin juin, il faudra aussi garantir devant la DNCG le financement du prochain exercice en apportant au moins 30 millions d’euros. Pour la survie des Girondins, il faudra mettre cet argent sur la table. Par Gérard Lopez ou quelqu’un d’autre.

Gérard Lopez détient 99,9% des actions. Une poignée d’actions sont détenues par l’association des Girondins de Bordeaux.
#Français

 
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