1 Un viol avec menace autour d’une dette de drogue
Lundi 4 mars et mardi 5 mars, le tribunal examinera le cas de Nassim Mendjel, 41 ans d’origine algérienne, pour viol commis sous la menace d’une arme et tentative de vol aggravé, le 23 mai 2021 à Jonzac. Mahrez Meliani, 44 ans, sera jugé pour complicité de viol et tentative de vol aggravé. Ce jour de mai, au petit matin, les deux hommes venus de Cognac arrivent chez un marchand de Jonzac qui a une facture de 7 000 euros. Le débiteur se réfugie alors chez sa compagne, qui habite dans une autre maison à 500 mètres. Là, ne trouvant pas celle qu’il cherchait, Nassim Mendjel aurait menacé la jeune femme avec une arme en lui disant de se déshabiller pour prendre des photos d’elle nue et les envoyer à son débiteur. Après l’avoir touché, il l’aurait violée sur son lit. Pendant ce temps, son compagnon est allé se cacher chez un autre voisin… Rapidement arrêté, le principal accusé a reconnu les faits de viol après avoir changé plusieurs fois de version.
2 Il viole sa compagne qui meurt
Triste histoire là aussi (6-7 mars), qui concerne Jordan Gire et le décès de sa compagne, survenu à La Rochelle le 18 juillet 2020, à l’âge de 46 ans. L’homme né en 1989, en détention provisoire , doit répondre du viol par conjoint et des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer (après requalification). Placée sous tutelle, la quadragénaire, handicapée suite à une tentative de suicide en 2002, vivait depuis quatre ans avec l’homme de quinze ans son cadet. Au petit matin du 18 juillet 2020, les pompiers n’ont pas pu la réanimer après un arrêt cardio-pulmonaire. Plusieurs témoins ont décrit le comportement étrange de Jordan Gire peu après les événements : « elle est morte joyeusement, lors d’un rapport sexuel » ; « J’ai fait une bêtise, j’ai des ennuis, je vais me suicider »… Des marques ont été constatées sur le corps de la victime, notamment au niveau du cou et des poignets. L’expertise note que le constat n’aurait pas été consenti et que la victime est décédée par asphyxie.
3 Jugé pour viol sur sa voisine, il parle de relations sexuelles consensuelles
C’est un procès sans victime qui se tiendra les 8 et 11 mars. La Rochefortaise est décédée en novembre dernier, à l’âge de 28 ans. Jabed Hussain, 20 ans, originaire du Bangladesh, est accusé d’avoir violé cette dernière, dans la nuit du 21 janvier. au 22 décembre 2022, à Rochefort. Ce soir-là, la jeune femme rentre chez elle après une soirée et se retrouve sans clé ni téléphone devant sa porte. Plusieurs témoins la décrivent comme « à l’ouest », « fatiguée ». Elle combinait bière et médicaments. Son voisin, l’accusé, lui propose de dormir chez lui. Là, il l’aurait pénétrée de force à plusieurs reprises. Elle portera plainte le matin même au commissariat de Rochefort. Tout au long de l’enquête, si le jeune homme a eu des problèmes de mémoire, il a par la suite toujours soutenu que ces relations sexuelles avaient été consensuelles.
4 Le compagnon jaloux jugé pour viol, torture et harcèlement
Les 12 et 13 mars, Thomas Peneaud, né en 1996, doit répondre de viols, tortures et harcèlement. Trois de ses anciens compagnons se sont portés partie civile dans cette affaire. Tout part d’un constat de violences sur la dernière des trois copines de l’accusé, remis par l’hôpital d’Angère, le 27 octobre 2020. La jeune femme aurait subi un déferlement de violences de la part de son compagnon, déjà condamné. pour violences conjugales. Coups, menaces, humiliations, viols, les trois victimes racontent des abus similaires de la part de cet homme décrit comme jaloux et possessif.
5 Un père réagit à un viol incestueux et à une agression sexuelle
Le dernier procès (14-15 mars) verra un père répondre de viols et d’agressions sexuelles sur sa fille, son fils (né d’une première union) et son beau-fils, à différentes périodes entre 1996 et 2015, dans l’île de Ré. . Selon la jeune fille, qui s’est présentée à la gendarmerie martinoise le 1er septembre 2018, son père lui aurait imposé pénétration numérique, masturbation forcée, fellation… Ce dépôt de plainte a entraîné une réaction en chaîne. Sa demi-sœur, belle-fille du père, a porté plainte pour des faits similaires survenus dix ans plus tôt. Idem pour son demi-frère. Ce dernier a indiqué avoir des soupçons sur les agissements de son beau-père envers l’un de ses fils, né d’une première union. Des viols et agressions sexuelles qui seront confirmés par cette nouvelle victime. Les faits dénoncés par la belle-fille, qui sont plus âgés, ne peuvent être examinés car prescrits. L’accusé, âgé de 62 ans, a toujours nié les faits qui lui sont reprochés.