ils veulent comprendre pourquoi leur mère est décédée après une intervention dentaire

ils veulent comprendre pourquoi leur mère est décédée après une intervention dentaire
ils veulent comprendre pourquoi leur mère est décédée après une intervention dentaire
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Boriginaire d’Ordel, Florence Bonvoisin aimait le soleil et profitait d’une retraite heureuse à Sainte-Anne en Guadeloupe. Elle est décédée à l’âge de 68 ans, le 4 juillet 2023, dans sa chambre d’hôpital du CHU de Bordeaux où elle avait été admise la veille, en urgence, après un arrêt cardiorespiratoire alors qu’elle subissait une intervention dans son cabinet de dentiste à le sud du bassin d’Arcachon. Florence…

Boriginaire d’Ordel, Florence Bonvoisin aimait le soleil et profitait d’une retraite heureuse à Sainte-Anne en Guadeloupe. Elle est décédée à l’âge de 68 ans, le 4 juillet 2023, dans sa chambre d’hôpital du CHU de Bordeaux où elle avait été admise la veille, en urgence, après un arrêt cardiorespiratoire alors qu’elle subissait une intervention dans son cabinet de dentiste à le sud du bassin d’Arcachon. Florence Bonvoisin avait programmé cette opération au début de l’été, afin de passer les semaines suivantes avec ses enfants et petits-enfants. Elle ne les a jamais revus.

« Je l’ai déposée le matin à 10 heures devant la porte du cabinet dentaire et une amie devait venir la chercher à 14 heures », raconte Guillaume Bonvoisin, son fils.


Florence Bonvoisin avait 68 ans.

RD/NA

Florence Bonvoisin portait des implants depuis de nombreuses années et avait remarqué des mouvements au niveau de ses dents. Elle a dû être opérée pour une nouvelle pose. L’intervention consistait à extraire toutes les dents de la mâchoire inférieure, ainsi qu’à extraire les implants pour le repos. Coût de l’opération : 35 000 euros.

Après cinq minutes

Florence Bonvoisin a consulté son dentiste en juin 2023 et elle l’a invitée à rencontrer un confrère parisien de renom. En accord avec leur patient, les deux chirurgiens-dentistes ont fixé la date du 3 juillet. Le jour de l’intervention, le dentiste s’est déplacé de la capitale vers la Gironde pour assister son confrère. « La police municipale m’a appelé peu avant midi et m’a demandé de venir immédiatement en m’annonçant que ma mère avait eu une crise cardiaque cinq minutes après l’injection d’anesthésique, se souvient Guillaume Bonvoisin. Ses lèvres étaient bleues et lorsque les pompiers sont arrivés, moins de vingt minutes plus tard, les battements de cœur n’étaient toujours pas détectables.

« Notre mère était sportive, avait beaucoup de projets et encore de belles années devant elle. »

Une équipe du Smur, appelée en renfort, est intervenue à 11h45 pour administrer de l’adrénaline et relancer le cœur. Ce qui s’avère efficace mais il n’y a aucun signe de réveil. Ventilée et sous sédation, Florence Bonvoisin a été transférée au CHU où elle est décédée le lendemain d’un œdème cérébral.

Explications

«La famille s’interroge sur la qualité des soins prodigués par les deux chirurgiens-dentistes», explique M.sont Philippe Courtois et Chloé Robert, qui viennent de déposer plainte pour homicide involontaire aux mains du procureur de la République de Bordeaux au nom des enfants de Florence Bonvoisin. « Les anesthésies locales peuvent être très risquées. Il existe un réel doute sur la manière dont a été calculée la dose à injecter. Madame Bonvoisin pesait 46 kilos et on ne sait pas combien de cartouches d’articaïne lui ont été administrées. D’autant plus qu’il n’y a pas eu d’autopsie.

« On attend des explications », souffle Guillaume Bonvoisin, choqué de « n’avoir rien entendu de la part des dentistes » et qui compte mener un combat judiciaire « pour savoir et essayer de comprendre ». Notre mère était sportive, avait une vie associative riche, pleine de projets et encore de belles années devant elle.

 
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