Après l’anxiété grandissante, la tristesse. Le corps de Françoise a été retrouvé sans vie lundi après-midi à Arbonne-la-Forêt tandis que les gendarmes de la compagnie de Fontainebleau poursuivaient leurs recherches. «La piste pénale est écartée», commente sobrement Ode Corrocher, le patron de l’entreprise.
La disparition de cette quinquagénaire depuis vendredi avait inquiété son mari qui a alerté la police. Psychologiquement fragile, elle a été soignée pour dépression. À son domicile, les enquêteurs ont découvert de nombreuses boîtes de médicaments usagés, laissant présager le pire. D’autant que toutes ses affaires personnelles s’y trouvaient (téléphone portable, sac à main avec carte bancaire et papiers), ainsi que sa voiture.
Les militaires ont alors mobilisé d’importants moyens pour se donner le maximum de chances de la retrouver au plus vite. Un chien pisteur dès vendredi soir et, dès samedi après-midi, dès son arrivée du département du Doubs, un chien de Saint-Hubert à l’odorat particulièrement développé. Ce dernier a également opéré dimanche. Ce jour-là également, un hélicoptère de la gendarmerie a survolé la zone tandis qu’une chasse était menée avec au moins 216 riverains identifiés, dont des chasseurs de la zone.
Il faut dire que Françoise était très impliquée dans ce village aux mille âmes, notamment dans l’aide aux devoirs des élèves, mais aussi dans le foyer rural.
Les participants à la chasse ont parcouru une superficie de 100 hectares, zones boisées comprises. Sans résultats. Finalement le quinquagénaire a été retrouvé lundi après-midi. « Elle manquera au village pour toutes les actions qu’elle a menées auprès des enfants », commente Anthony Vautier (MoDem), le maire d’Arbonne.