on vous explique pourquoi Greenpeace a manifesté contre les « fermes industrielles » dans une vingtaine de villes

on vous explique pourquoi Greenpeace a manifesté contre les « fermes industrielles » dans une vingtaine de villes
on vous explique pourquoi Greenpeace a manifesté contre les « fermes industrielles » dans une vingtaine de villes

Ce lundi 20 novembre, une dizaine de militants de Greepeace Tours se sont rassemblés devant la préfecture pour protester contre l’agriculture industrielle et la montée des « fermes-usines » en France. Une action répétée dans plusieurs villes.

« Fermes industrielles : ni ici ni ailleurs ». Le message est clair, Greenpeace ne veut pas d’élevage industriel et critique “la responsabilité directe de l’Etat”, selon leur communiqué de presse. Ainsi, l’organisation gouvernementale internationale exige même un « moratoire national sur la construction et l’agrandissement de ces méga-fermes d’élevage ».

L’objectif est de sensibiliser sur cette problématique des élevages industriels qui tend à se multiplier, il est grand temps d’intervenir. 60 % de la production animale est réalisée par des élevages industriels et non par des exploitants d’exploitations à taille humaine.

Pour Greenpeace, ces exploitations sont définies par “un grand nombre d’animaux élevés dans une ferme qui ne dispose pas d’une surface suffisante pour produire leur alimentation”. Une forme d’élevage industriel donc contre laquelle les associations environnementales veulent lutter.

Parallèlement, plusieurs actions du même type ont été déployées dans une vingtaine de villes de France et devant le ministère de l’Agriculture. Greenpeace met ensuite en avant les multiples fléaux de l’agriculture industrielle : « émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux par les nitrates […]prolifération d’algues vertes, pollution de l’air par les émissions d’ammoniac, risques sanitaires pour les riverains et les animaux… ». La liste est longue.

Du côté de la Fédération nationale des syndicats agricoles (FNSEA), le président du Centre-Val de Loire Arnaud LEspagne rappelle que le « fermes industrielles » sont un terme « inventé et spécifique à [Greenpeace]« . Il poursuit : « Ils identifient comme élevages industriels des exploitations qui sont soumises, en relation avec leurs activités, à un certain nombre de réglementations sanitaires ou environnementales. » Mesures particulières prises pour les grandes exploitations de plusieurs hectares.

Ces « fermes industrielles » sont les plus surveillées, nous leur demandons donc plus de justifications pour ne pas nuire à l’environnement ou que le suivi des animaux soit impeccable.

Arnaud LEspagne, président de la FNSEA Centre-Val de Loire

“Pour l’environnement, c’est encore plus réglementé dans ces fermes que dans les autres fermes”explique Arnaud LEspagne. “Je ne lie pas forcément l’impact pour le consommateur ou l’environnement à la taille des exploitations”il ajoute.

A travers un communiqué, Greenpeace réaffirme que « si le gouvernement veut vraiment soutenir et voir de plus en plus d’éleveurs sur le territoire français, il faut entamer une sortie de l’élevage industriel en France ». Symbole de l’agriculture intensive, ce type d’élevage concerne 19 sites en Indre-et-Loire et 103 en région Centre-Val de Loire, selon l’ONG.

 
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