lancement d’une campagne de vaccination des nouveau-nés

lancement d’une campagne de vaccination des nouveau-nés
lancement d’une campagne de vaccination des nouveau-nés

Une saison précédente marquéee par une épidémie de bronchiolite intense et prolongée en Auvergne-Rhône-Alpes

La région Auvergne-Rhône-Alpes, comme une grande partie de la France, a été marquée par une épidémie d’une intensité exceptionnellement forte et précoce par rapport aux années précédentes qui s’est déroulée entre le 10 octobre 2022 et le 8 janvier 2023.

Durant les 13 semaines épidémiques, 10 310 enfants de moins de 2 ans ont été pris en charge dans les services d’accueil d’urgence en Auvergne-Rhône-Alpes pour bronchiolite et 3 572 d’entre eux ont été hospitalisés suite à leur passage aux urgences.

Aux heures de pointe (21 au 27 novembre 2022), 65 % des hospitalisations dans les services de pédiatrie étaient liées à ce virus respiratoire. Ces chiffres illustrent les fortes tensions générées par cette épidémie sur le système de santé.

Très contagieux, ce virus se caractérise par un épisode de gêne respiratoire dont les signes sont une toux et une respiration rapide et sifflante. (Quels sont les symptômes de la bronchiolite ?) Bien que la bronchiolite soit fréquente et le plus souvent bénigne, elle peut, dans certains cas, entraîner des complications graves et conduire à une hospitalisation.

La prévention de la bronchiolite constitue donc un enjeu majeur de santé publique.

Traitement préventif pour protéger les nouveau-nés

Pour freiner la circulation du virus, le ministère de la Santé et de la Prévention lance un campagne de vaccination visant à prévenir la bronchiolite chez tous les nouveau-nés et chez les nourrissons nés après le 6 février 2023.

Cette campagne s’appuie sur un nouveau traitement préventif, le Nirsevimab (Beyfortus®) qui n’est pas un vaccin mais un traitement préventif qui protégera le nourrisson pendant toute la durée de l’épidémie de cet hiver.

Administré en une seule injection, ce traitement doit être prescrit par votre médecin et vous sera délivré gratuitement en pharmacie. Le but de ce traitement est de réduire le nombre d’enfants hospitalisés, dont la majorité a généralement moins de six mois.

Il est offert à tous les prématurés et nourrissons nés après le 6 février 2023.

Le traitement peut être reçu dans les maternités, cabinets médicaux, prestations de protection de la mère et de l’enfant (Indice PMI) ainsi que dans les hôpitaux qui reçoivent des bébés hospitalisés et peut être administré par des médecins, des infirmières ou des sages-femmes.

Un traitement préventif qui ne remplace pas l’application des gestes barrière

Pour ralentir efficacement la circulation du virus, une action combinée, associant traitement préventif et gestes barrière, est nécessaire.

De nombreuses personnes sont porteuses du virus et sont contagieuses sans le savoir, que ce soit par leurs sécrétions des voies respiratoires (toux, éternuements, crachats) ou par contact direct ou indirect (baisers, objets souillés par les mains ou la salive).

En présence de nouveau-nés et de nourrissons, il convient donc de veiller à :

  • Lavez-vous les mains avant et après chaque change, tétée, repas ou câlin ;
  • Aérer régulièrement toute la maison ;
  • Portez un masque en cas de rhume, de toux ou de fièvre ;
  • Évitez d’emmener votre enfant dans des lieux publics confinés ;
  • Ne partagez pas de biberons, de tétines ou de couverts non lavés ;
  • Ne fumez pas à proximité des bébés et des enfants.
 
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