Onze jours après le séisme qui a fait plusieurs milliers de morts et de sans-abri dans la région de Marrakech et d’Al Haouz au Maroc, les dons continuent d’affluer vers les associations. Dans le Puy-de-Dôme, ils se structurent pour organiser l’acheminement des dons sur place, et faire perdurer l’élan de solidarité dans le temps.
Le 8 septembre, le Maroc a été frappé par un terrible tremblement de terre. Dans le Puy-de-Dôme, l’association ForMaroc voit affluer les dons. Des dons qu’il faut trier et stocker. Les photographes amateurs de cette association se rendent chaque année au Maroc. En avril, ils se trouvaient dans les villages de l’Atlas les plus touchés par la catastrophe. Carlos Da Costa, président de l’association ForMaroc, explique : « Nous avons vu ces beaux villages en torchis. Voir les images de ces maisons effondrées est un crève-cœur pour un photographe comme moi mais aussi pour l’amoureux du Maroc que je suis. Il faut continuer à les aider, à les secourir, mais en même temps, il ne faut pas oublier le Maroc et continuer à y aller « .
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Onze jours après le séisme qui a fait plusieurs milliers de morts et de sans-abri dans la région de Marrakech et d’Al Haouz au Maroc, les dons continuent d’affluer vers les associations. Dans le Puy-de-Dôme, des associations se structurent pour organiser l’acheminement des dons sur place, et faire perdurer l’élan de solidarité dans le temps. Intervenants : Carlos Da Costa, président de l’association ForMaroc / Rachid El Mandili, patron d’une entreprise de logistique / Cherif Bouzid, porte-parole du collectif « La communauté marocaine du Puy-de-Dôme
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©J. Teiller / S. Trentesaux / M. Canuto
Dons triés
Les membres de l’association distribuaient déjà des vêtements et des produits de première nécessité lors de leurs séjours. Grâce à des contacts locaux, ils savent où et à qui ils reverseront ces dons lors de leur prochain voyage. Dans cet entrepôt, près de 45 mètres cubes d’aide ont été collectés en quelques jours seulement. Rachid El Mandili, patron d’une entreprise de logistique, souligne : « Il fallait tout trier, emballer dans des cartons et des sacs. Nous avons également vérifié qu’il n’y avait rien d’anormal dans ce que les gens avaient apporté. On s’est dit qu’on pouvait gérer ce volume « .
Submergés de dons, ces entrepreneurs clermontois ont créé un collectif pour faciliter les démarches administratives et les transports. Cherif Bouzid, porte-parole du collectif « La communauté marocaine du Puy-de-Dôme et ses amis », indique : « Vous devez faire un listing précis des différents dons et les faire valider par le consulat. Puis nous arrivons à la douane. Avec cette liste, il faut aussi anticiper l’accueil et le soutien sur place. Le mieux c’est d’être en association, pour être le plus efficace possible « .
Leur cargaison devrait prochainement être acheminée vers le Maroc. Une association prendra le relais pour que tout profite aux victimes.
Propos recueillis par Julien Teiller/France 3 Auvergne