Gérald Darmanin. PASCAL LACHENAUD/AFP
ANALYSE – En première ligne pour répondre à la crise migratoire à Lampedusa, le ministre de l’Intérieur, condamné au diffamation par Élisabeth Borne, ne peut faillir.
Gérald Darmanin se serait volontiers passé de ce déplacement. A Rome, lundi soir, pour un « dîner de travail » avec son homologue italien Matteo Piantedosi, le ministre de l’Intérieur a été envoyé en première ligne pour répondre à la crise migratoire que traverse à nouveau Lampedusa.
Avec quelque 11 000 personnes débarquant sur la petite île en quelques jours, la Méditerranée est confrontée à un nouveau casse-tête migratoire. Et met la pression sur les voisins européens de l’Italie. Avant de s’envoler pour La Botte, Gérald Darmanin a assuré sur CNews s’y rendre avec un message de « fermeté » alors que 60 % des migrants viendraient de pays qualifiés de sûrs. La formule de l’autorité doit dissiper les doutes d’une opinion publique échaudée par les afflux successifs et faire oublier le précédent Océan Viking. Novembre 2022 : le bateau d’une ONG de sauvetage de migrants en mer avait enfin obtenu l’autorisation d’accoster à Toulon sous bonne escorte.
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S’ensuit un véritable « fiasco »…
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