L’entreprise de crème glacée Ben & Jerry’s a suscité l’ire du public de toutes parts en publiant un tweet controversé appelant les États-Unis à restituer les terres volées aux Premières Nations pour le Jour de l’Indépendance.
“Ce 4 juillet, il est grand temps de reconnaître que les Etats-Unis existent sur des terres indigènes volées, et que nous nous engageons à les restituer”, peut-on lire dans le tweet de la société appartenant à la multinationale britannique Unilever, selon The Télégraphe jeudi.
Le tweet vu plus de 26,8 millions de fois, posté en pleine fête du 4 juillet, a fait écho aux États-Unis, alors que la société affirmait que le célèbre mont Rushmore, où les visages de quatre présidents américains, seraient rendus au Tribus Sioux Lakota.
“Les visages sur le mont Rushmore sont ceux d’hommes qui ont travaillé activement pour détruire les cultures autochtones et leur mode de vie, pour priver les peuples autochtones de leurs droits fondamentaux”, a poursuivi Ben & Jerry’s dans un communiqué accompagnant le tweet.
Mais pour beaucoup, l’intervention ne s’est pas bien déroulée, au point que l’entreprise a été comparée à la société de bière Bud Light, dont les ventes ont chuté en mai après s’être associée à un influenceur transgenre.
“Ben & Jerry’s a utilisé le Jour de l’Indépendance pour s’exprimer CONTRE L’AMÉRIQUE. Le jour viendra-t-il enfin où les entreprises qui détestent l’Amérique réaliseront ce qui se passe lorsqu’elles mordent la main qui les nourrit ? La candidate républicaine Lavern Spicer a déclaré, selon The Telegraph.
D’autres ont plutôt utilisé la section des commentaires pour accuser à leur tour l’entreprise d’exploiter une usine sur des terres volées.
« Si vous voulez m’impressionner, construisez une usine sur la terre natale et partagez les bénéfices avec la tribu. Mais non, vous utilisez une minorité comme outil politique pour vendre des glaces à la place », a réagi l’un des internautes sous le tweet.