Les marchés locatifs de Toronto et de Vancouver sont tellement fous que les propriétaires choisissent les locataires qu’ils veulent en fonction de leur « végétarisme » ou de leur sexe, tout en affichant des prix exorbitants.
Dans les deux grandes villes canadiennes, le défi est déjà de trouver des logements abordables pour la classe moyenne. De nombreux appartements sont loués à des prix fous, parfois même sans salle de bain.
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La crise du logement qui frappe Toronto et Vancouver est un signe avant-coureur de ce qui s’annonce bientôt au Québec. Le Journal est allé à la rencontre de résidents aux expériences cauchemardesques qui peinent à trouver des loyers décents et abordables. Un dossier à lire dans les prochains jours sur nos plateformes.
- Écoutez le bulletin d’information avec Alexandre Moranville, entre autres sur la crise du logement, au micro de Benoit Dutrizac via QUB-radio :
Sur des sites de recherche, comme Facebook Marketplace, il était même possible de trouver un garage à Toronto à louer pour 880 $ par mois en tant que studio habitable, bien qu’il n’y ait ni cuisine ni salle de bain.
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Certains appartements n’ont aucune fenêtre ou ont des fenêtres qui ne permettent pas de les considérer comme une issue de secours. Un demi-sous-sol avec deux minuscules fenêtres peut facilement se louer pour 1 900 $ par mois.
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D’autres louent des placards qu’ils transforment en chambres pour 1 400 $ par mois, voire proposent, pour 600 $ par mois, de partager des chambres avec d’autres colocataires, quitte à dormir dans des lits superposés.
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Certains propriétaires vont même jusqu’à affirmer que les gens sont végétariens, précisant qu’aucune viande ni même d’œufs ne sont acceptés dans l’appartement. Plusieurs publicités demandent également que les locataires soient exclusivement des femmes.
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