Dans l’éducation, la NPD s’engage à construire de nouvelles écoles de langue française à proximité des communautés et à moderniser les établissements de langue française.
Il promet de faire en sorte que les commissions scolaires francophones soient en mesure d’embaucher le personnel enseignant et de soutien dont elles ont besoin.
Pour l’éducation postsecondaire, le parti a déjà annoncé un financement de 6 millions de dollars sur trois ans pour le Campus Saint-Jean, le seul établissement du genre à offrir des programmes en français dans la province.
Interrogée sur ce qui sera fait après les trois ans, le campus Saint-Jean ayant besoin de fonds permanents, Marie Renaud, la candidate du NPD dans la circonscription de Saint-Albert, a répondu que son parti ferait tout son possible pour offrir un financement stable.
En matière de santé, le parti de Rachel Notley promet d’adapter les services de santé aux besoins des communautés en s’assurant notamment que les francophones soient servis en français.
Le NPD promet également de permettre aux organismes francophones de bénéficier de son programme. Ville natale de l’Alberta. Cela leur permettra, disent-ils, de construire, réparer, rénover, améliorer ou agrandir des installations communautaires, y compris des lieux culturels, récréatifs et autres à usage public.
Le Nouveau Parti démocratique s’est également engagé à travailler avec les communautés francophones pour améliorer l’accès des nouveaux arrivants d’expression française aux services d’établissement et de soutien.
Des promesses oui, mais…
Quant au Parti conservateur uni (PCU), il n’a fait aucune promesse pour la francophonie albertaine sur sa plateforme électorale. La formation politique a été contactée à plusieurs reprises à ce sujet, mais Radio-Canada n’a toujours pas reçu de réponse à ses courriels.
Pierre Asselin, président de l’Association française-canadienne de l’Alberta (ACFA) a toutefois indiqué que l’organisme a discuté des priorités francophones avec les candidats des deux principaux partis et que chacun a fait preuve d’une bonne disposition et une attitude positive
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Il a cependant une mise en garde.
” C’est bien de faire des promesses, on verra après les élections. »
En 2017, par exemple, le gouvernement NPD abolit le Département de l’éducation française du ministère de l’Éducation, qui comptait alors 40 employés. Celle-ci a été rétablie sous le gouvernement conservateur, avec 10 employés.
On a fait des erreurs quand on était au gouvernement
reconnaît Marie Renaud, promettant que s’il est de nouveau porté au pouvoir, le Nouveau Parti démocratique travaillera avec les organismes représentant les communautés d’expression française pour savoir ce dont elles ont besoin.
Pierre Asselin, président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA). (Photo d’archive)
Photo : Radio Canada
Priorités franco-albertaines
Pierre Asselin rappelle également quelques enjeux prioritaires pour les francophones devant s’adresser aux partis en lice pour les élections provinciales du 29 mai.
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Augmenter l’offre de services de garde d’enfants, en particulier dans les zones mal desservies. “Les espaces éducatifs pour la petite enfance sont essentiels pour assurer la transmission de la langue et de la culture françaises aux générations futures, et ainsi éviter l’assimilation”, souligne-t-il.
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Élaborer un plan pour mettre les écoles de langue française au même niveau que les écoles de langue anglaise, notamment en termes d’équipements (installations récréatives, entre autres) et de ressources humaines.