GRC sur siège éjectable à plusieurs endroits en Nouvelle-Écosse – .

GRC sur siège éjectable à plusieurs endroits en Nouvelle-Écosse – .
GRC sur siège éjectable à plusieurs endroits en Nouvelle-Écosse – .
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Cette question a été posée aux habitants deOxfordune ville du nord de la Nouvelle-Écosse, lors d’une consultation publique (Nouvelle fenetre) à l’automne 2022.

La ville de 1200 habitants entreprend une démarche de révision de sa collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui joue le rôle de police municipale.

Elle ne s’en sort pas seule. Selon le ministère provincial de la Justice, Halifax, Wolfvilleet les communes de Colchester et de cumberland ont également officiellement lancé un examen indépendant de leur collaboration avec le Police montéequi fête ses 150 ans cette semaine.

Plusieurs municipalités de la Nouvelle-Écosse réexaminent leur relation avec la GRC.

Photo : Radio Canada

Ces villes étudient les possibilités de créer leur propre service de police, d’employer le service d’une commune voisine ou de continuer à travailler avec le GRCsi cette option s’avère être la meilleure à leurs yeux.

La facture est déjà salée : en cas deOxfordson contrat avec le GRC lui coûte 20% de son budget annuel (Nouvelle fenetre) de 2,7 millions de dollars.

La majorité de ces démarches ont été initiées avant le drame de Portapique, qui a fait 22 morts entre le 18 et le 19 avril 2020, et mis au jour les failles de l’organisation.

Il y a plusieurs raisons à cela : entre autres, la GRC un temps de réponse trop long, une couverture insuffisante du territoire et une déconnexion des réalités et des besoins des communautés desservies.

Dans la commune de Colchester, qui avait été l’épicentre des événements de Portapique, l’examen a été suspendu en attendant le dépôt du rapport final de la Mass Casualty Commission. Il devrait être relancé prochainement, selon l’adjoint au maire Geoff Stewart.

Plusieurs détachements du GRC sont en sous-effectif. Nous devons payer des agents supplémentaires. Nous voulons que ces numéros soient maintenus et reçoivent les services que nous payonsil se lamente.

Du côté de Wolfville, le processus d’examen est maintenant suspendu. La ville universitaire ayant atteint la barre des 5 000 habitants, elle peut désormais négocier directement son contrat avec la GRC avec le gouvernement fédéral.

Elle espère obtenir certaines concessions avant le 1euh avril 2024, sinon elle lancera un appel d’offres.

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GRC étant une organisation indépendante, les agents locaux ne peut pas travailler avec nous sur nos prioritésdit le maire Wendy Donovan.

Ils ne me connaissent pas. Je ne les connais pas. Ils ne sont pas intégrés dans notre ville. »

Une citation de Wendy Donovanmaire de Wolfville

Un prochain examen provincial

La Nouvelle-Écosse s’est engagée à lancer un examen complet des services de police d’ici la fin septembre.

C’est l’une des recommandations de la Mass Casualty Commission. Dans son rapport final, son président Michel MacDonald exige que les changements soient mis en place avant la fin du contrat actuel de la province avec le GRCen 2032.

Mais ce délai est trop long, dénonce le maire de la commune de cumberland, Murray Scott.

Pour sa part, cumberland poursuit son appel d’offres jusqu’au 9 juin. Nous ne pensons pas qu’il soit approprié d’attendre neuf ans de plus pour apporter des changements – et il doit encore y avoir des changementsil argumente.

Il faudra des mois, voire des années, avant que ces processus soient terminés. Les décisions finales sur le sort de chaque municipalité appartiendront au ministre provincial de la Justice.

Vers un ” SQ des Maritimes »?

Professeur de criminologie à l’Université Saint-Thomas au Nouveau-Brunswick, Michael Boudreau croit que le mandat du GRC a pris trop d’ampleur avec le temps et que l’organisation devrait se concentrer uniquement sur son mandat de police fédérale.

Pour les Maritimes, il souligne qu’une solution possible serait de créer un organisme conjoint pour la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard.

Bien que cette idée ait été soulevée dans le passé, elle n’est pas prise au sérieux, dit Michael Boudeau.

L’idée séduit Wendy Donovan.

Je pense que c’est une excellente idée. Je pense que cela résoudrait beaucoup de problèmes avec les services de police provinciaux dans le Canada atlantique. […] J’espère que la province, avec ses partenaires, étudiera cette possibilité.

 
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