Poussière, imprimante 3D… C’est ainsi que la NASA veut construire ses premiers bâtiments sur la Lune – Soirée édition Ouest-France – .

Poussière, imprimante 3D… C’est ainsi que la NASA veut construire ses premiers bâtiments sur la Lune – Soirée édition Ouest-France – .
Poussière, imprimante 3D… C’est ainsi que la NASA veut construire ses premiers bâtiments sur la Lune – Soirée édition Ouest-France – .
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La NASA veut envoyer à nouveau des humains sur la Lune en 2027. L’agence spatiale américaine envisage également d’installer une base permanente sur l’étoile. Ces bâtiments seraient construits avec des techniques très spécifiques, et sans avoir à transporter de matériaux depuis la Terre. Explications.

Il y a un peu plus de cinquante ans, en 1969, l’homme posait pour la première fois le pied sur la Lune. Et personne n’a visité le satellite de la Terre depuis 1972. En 2027, avec le programme Artemis, la Nasa prévoit de renouveler l’expérience et d’aller encore plus loin. L’agence spatiale américaine envisage d’installer une base permanente sur le satellite naturel de la Terre. Si ce projet devait se concrétiser, les bâtiments qui le composeraient devraient être fabriqués grâce à l’impression 3D, explique le magazine américain Filairecité par les médias Korii. Et concernant les matériaux, pour éviter d’avoir à transporter de la matière première depuis la Terre, la NASA prévoit d’utiliser du « régolithe », une sorte de poussière recouvrant le sol de l’étoile et qui “peut atteindre jusqu’à dix mètres d’épaisseur”note le magazine Science Futura.

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Poussière de lune fondue au laser

En 2027, l’équipe du projet Moon-to-Mars Planetary Autonomous Construction Technology Project (MMPACT) de la NASA devrait envoyer sur la Lune une sorte d’excavatrice robotisée qui sera chargée de trier et de collecter le régolithe.

Le but? Faire fondre la matière à l’aide de lasers ou d’une sorte de micro-ondes spécialisée pour l’obtenir “une pâte malléable, qui servira à créer divers objets à l’aide d’une imprimante 3D”explique le magazine GÉO. Le régolithe devra alors refroidir pour laisser s’échapper le gaz. « Sinon, il serait criblé de trous, comme une éponge »détaille les médias Guide de Tom. En 2024, la NASA, qui ne dispose que de quelques échantillons de ce matériau ramenés lors des missions Apollo, tentera d’imiter la composition probable du sol lunaire en réalisant des mélanges qui s’en rapprocheraient.

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Vivre sur la Lune avant de vivre sur Mars

Pour le moment, la NASA n’en est donc qu’aux phases de test et aucun plan de montage n’a encore été pensé par les scientifiques en charge du projet. L’équipe MMPACT s’appuie sur l’autonomie des astronautes sur place pour assembler la base lunaire.

D’autres incertitudes planent encore. Les scientifiques ne savent pas comment la glace au pôle sud de la Lune, où devrait se trouver la base lunaire, affecterait les propriétés de la pâte imprimable. Si la Nasa parvient à construire une base sur la Lune, le régolithe pourrait alors être transporté sur la planète Mars dans le cadre d’une éventuelle future mission sur la planète.

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La Nasa, qui réfléchit également à la construction d’un habitat pour l’homme sur Mars, va mener des tests visant à étudier les réactions physiques et mentales des astronautes qui pourraient séjourner dans une base lunaire ou martienne. Selon la revue Géo, “En juin, une équipe de quatre personnes se rendra dans un hangar du Johnson Space Center de la Nasa à Houston, au Texas, où ils passeront un an confinés dans un bâtiment imprimé en 3D”.

 
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