Étienne de Montety. Le Figaro.
L’ÉDITO FIGARO – Dans les soins prodigués à ses aînés, on reconnaît l’humanité d’une société.
La France est engagée depuis plusieurs mois dans un débat sur la fin de vie. En février 2022, un grand plan national est lancé, affichant l’ambition de garantir à tous l’accès aux soins palliatifs. Dix-huit mois après la mise en place du plan, où en est-on ? Trop de départements en sont encore privés. Les moyens sont-ils suffisants ? La volonté politique est-elle là ? À tous les niveaux?
En avril dernier, une convention citoyenne s’est réunie, confirmant cette évolution mais prônant aussi la mise en place d’une « aide active à mourir ». Le rapport qu’il a rendu et l’intervention du président de la République qui a suivi semblaient vouloir installer dans l’opinion publique l’idée d’un « en même temps » caractéristique de notre époque. Sur un sujet aussi crucial, est-ce la bonne méthode ? Car, au-delà des débats médicaux, techniques et politiques, c’est une philosophie de l’existence qui se dessine. Derrière les mots, on retrouve le rapport de chacun à la vie : la souffrance fait peur, la mort est…
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