Avec deux victoires et plusieurs places d’honneur, Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme réalise un bon début de saison. Les départs de coureurs comme Thomas Devaux, Antoine Debons ou Quentin Bezza ont été parfaitement compensés par les arrivées de Clément Carisey, Mattis Lebeau ou Loris Coss. La formation N1 emmenée par Antoine Bravard et Romain Rosier entend être offensive toute la saison et courir pour gagner chaque week-end, quelle que soit l’ampleur de la course. Ce sera donc le cas ce dimanche à Bordeaux-Saintes, en Coupe de France N1, comme expliqué à DirectVélo Antoine Bravard.
DirectVelo : Dans quel état d’esprit l’équipe va-t-elle quitter Bordeaux-Saintes ?
Antoine Bravard : C’est peut-être la manche de Coupe de France qui nous convient le moins. Cela ne veut pas dire que nous y allons sans ambition. L’objectif est de gagner une manche de la Coupe de France. Nous n’avons pas fixé d’objectif pour le classement général. Nous y allons à chaque fois pour gagner la course. Chaque week-end, l’objectif est de gagner. Nous ne dérogerons pas à cette règle. On préfère finir 10e d’une manche en ayant tenté de la gagner que finir 5e sans avoir rien fait pour gagner. Ce sera comme ça toute la saison. Nous resterons fidèles à nous-mêmes.
“ÇA PORTE SES FRUITS”
Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe ?
Je suis très fier de mon équipe en ce moment. Les résultats suivent. Nous avons mis beaucoup de choses en place, aussi bien dans les briefings que dans les débriefings pour que le staff et les coureurs avancent dans le même sens. On voit qu’il porte ses fruits. Il y a eu des erreurs sur quelques courses et elles ont été immédiatement rectifiées. Et à l’inverse, il y a beaucoup de points positifs dans les autres courses et on n’oublie pas de s’en souvenir pour que ça continue comme ça.
Quelles sont les particularités de ces briefings et débriefings ?
On est surtout concentré sur nous lors des briefings. On ne parle pas de nos adversaires contrairement à beaucoup d’équipes qui se focalisent plus sur la compétition que sur elles-mêmes. Si nous réussissons notre course, c’est déjà un bon point. On fait des débriefings assez longs où l’on revient sur des points précis de la course pour bien faire les choses ensuite.
Dans ces moments-là, un coureur comme Clément Carisey a-t-il un rôle particulier ?
On lui demande d’être aussi impliqué que n’importe quel autre coureur. Son rôle ne diffère pas beaucoup de celui d’un autre garçon. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. En début de saison, j’ai vu un jeune pilote comme Thomas Husni dire des choses dans un débriefing qui a profité à tout le groupe. Bien entendu, nous attendons de Clément qu’il soit performant compte tenu de son niveau de base et qu’il apporte son expérience. Sa présence tire tout le monde vers le haut.
“LES OBJECTIFS ONT ÉTÉ FIXÉS UNIQUEMENT PAR LES COUREURS”
Six coureurs ont déjà terminé dans un Top 5, il n’y a pas de dépendance à Clément Carisey comme on aurait pu l’imaginer…
Dans les objectifs de la saison, on mettait qu’un maximum de coureurs de l’équipe devait gagner une course. Les briefings ne sont jamais centrés sur les mêmes coureurs protégés. C’est piquant de voir que ce ne sont pas toujours les mêmes coureurs qui performent.
Quelles sont les ambitions pour cette saison ?
Les objectifs ont été fixés uniquement par les coureurs. Ce sont les acteurs de la saison. Ils m’ont offert un certain nombre de victoires mais c’est peut-être ambitieux de le dire (sourire). Il y a le côté résultat qui est très important, avec le maximum de victoires et le maximum de partants. Nous accordons beaucoup d’importance à la victoire. Mais la façon dont vous courez sera importante toute la saison. C’est clairement un objectif pour moi. Je veux leur inculquer une manière de courir à l’offensive, de ne pas se regarder pédaler en attendant le sprint. Il est très rare que nous soyons dans ce processus. J’ai créé l’effectif dans ce sens. La plupart des coureurs sont des garçons offensifs de base. C’est plus amusant pour tout le monde d’être devant, et quand vous courez devant, vous aidez les gars derrière. Cela vous permet d’avoir toujours une longueur d’avance, ce qui est super important.
Avez-vous encore des rendez-vous particuliers ?
Nous voulons performer sur tout le territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes, c’est-à-dire gagner un maximum de courses dans la région. Il y a l’Alpes Isère Tour chez nous, avec un départ et une arrivée à Charvieu-Chavagneux. C’est donc très important pour nos partenaires. Mais à part ça pour nous, il n’y a vraiment pas de courses plus importantes qu’une autre. Que ce soit le Grand Prix du Boudin ou le Championnat de France, on va gagner.
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