La fin de l’hiver est le moment de faire le point sur les stocks de gaz. Cette année, mauvaise surprise, alors qu’on s’attendait à un taux d’occupation de 50%, il n’est que de 30%. Ce n’est pas dû à notre consommation, mais aux mouvements sociaux qui bloquent l’approvisionnement. Depuis la guerre en Ukraine, les ports GNL sont notre principale Source de gaz. Sur les quatre présents en métropole, trois sont en grève, les deux de Fos-sur-Mer, celui de Montoir et ce au moins jusqu’à mardi prochain. La campagne de réapprovisionnement des stocks, qui débute généralement en mai, risque d’être retardée. Même si les ports méthaniers reprennent leur activité d’ici là, il faut pouvoir accueillir le gaz transporté. Cependant, les sites de stockage sont également en grève depuis deux semaines. Comme ici à Chémery, le plus grand site d’Europe. La maintenance des infrastructures essentielles de stockage de gaz est à l’arrêt Faut-il craindre une pénurie pour l’hiver prochain ? C’est peu probable selon les spécialistes. Mais ce retard peut avoir des conséquences sur vos factures l’hiver prochain. La campagne de remplissage dure généralement jusqu’en octobre. Le gaz stocké représente environ 30 % de notre consommation. TF1 | Reportage L. Kebdani
--
---
For Latest Updates Follow us on Google News