Une année de partenariat gagnant-gagnant – .

Une année de partenariat gagnant-gagnant – .
Une année de partenariat gagnant-gagnant – .
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Douze mois se sont écoulés aujourd’hui, 18 mars 2023, depuis que le Palais Royal a rapporté la lettre adressée au roi Mohammed VI par le président du gouvernement espagnol. En effet, le 18 mars 2022, Madrid, surprenant plus d’un, annonçait publiquement son soutien au plan marocain d’autonomie, que l’Espagne considérait « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre ce différend »..

Dans sa lettre, le chef de l’exécutif espagnol a exprimé son soutien total à la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara, brisant ainsi une neutralité historique et traditionnelle dans le conflit. Que du bon et tout à l’avantage du Maroc mais aussi de l’Espagne. Beaucoup de choses se sont passées depuis. Les événements les plus marquants de 2022 dans les relations entre le Maroc et l’Espagne sont sans doute le retour à la normale entre les deux Royaumes et, par extension, les tensions générées entre Alger et Madrid.

En effet, si la missive a effectivement pansé la plaie de la plaie entre le Maroc et l’Espagne, elle en a aussitôt ouvert une autre avec l’Algérie. Mais on ne cachera pas dans l’histoire l’adoption, le 27 octobre 2022, de la résolution 2654 par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la question du Sahara. A cette date, le Conseil de sécurité engage une nouvelle fois la responsabilité de l’Algérie et de son protégé séparatiste, qui ne peut faire autrement que de s’impliquer dans le processus des “tables rondes”, seul cadre de discussion pour parvenir à une solution définitive au différend régional sur la le Sahara marocain.

Cela dit, un an plus tard, les ponts politico-diplomatiques et économiques de Madrid avec Alger, le sponsor incontesté des séparatistes du Polisario, sont pratiquement rompus, pour ainsi dire. Elle a pour référence dans le temps, juin, lorsqu’un traité d’amitié et de bon voisinage entre l’Espagne et l’Algérie a volé en éclats. Le régime militaire continue d’opposer son veto aux exportations et aux investissements espagnols, causant des millions de pertes des deux côtés au désespoir des hommes d’affaires des deux pays.

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On ne sait pas s’il a été calculé de la part du régime militaire d’Alger dans son agenda mais en tout cas, il est intervenu alors que l’Europe avait besoin d’énergie et il a été considéré comme un camouflet dans le Vieux Continent de la part du Junte d’Alger. Pour le Maroc, en revanche, elle est considérée comme l’une des années les plus réussies après deux années de gel des relations, car l’année en question a brillé de tous ses feux et dans différents domaines, politique, économique, diplomatique… et hé ! même athlétique. Pour rappel concernant le partenariat, en 2022 les exportations vers le Maroc ont enregistré un nouveau record historique, atteignant une valeur de 11 748 millions d’euros, soit 23,6% de plus qu’en 2021 où elles étaient à 9 500 millions d’euros.

Reprenons le cours des événements puisque Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, s’est rendu à Rabat le jeudi 7 avril 2022 en plein mois de Ramadan où il a rencontré le roi historique Mohammed VI à l’occasion d’un F’tour à souscrivent à cette décision, force est de constater qu’il n’y avait que du positif pour les deux Royaumes. Les deux parties ont mis en place « une feuille de route » qui couvre tous les domaines du partenariat entre les deux pays. L’intérêt commun réside dans ces questions entre autres, l’immigration clandestine, la réouverture des frontières et des liaisons maritimes et la lutte contre la contrebande autour des enclaves de Sebta et Melilla dont les frontières ont été rouvertes.

Dans ce partenariat retrouvé, le commerce et l’investissement ne seront pas en reste. En l’occurrence, l’Espagne étant incontestablement le premier partenaire commercial du Maroc, la coopération énergétique, comme l’approvisionnement en gaz naturel après la fermeture par Alger du gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui circule désormais en sens inverse et d’autres petits et de grandes connaissances que la rencontre de haut niveau (RHN) entre Rabat et Madrid a confirmé après huit ans que le Maroc et l’Espagne n’en avaient pas tenu. Lors de ce sommet de haut niveau début février, des textes et accords visant à renforcer la coopération économique, sécuritaire, éducative et culturelle ont été approuvés.

Bref, les douze derniers mois ont été ceux de la mise en place une étape nouvelle et inédite » dans l’histoire des relations hispano-marocaines fondées sur le « respect mutuel » et la « confiance ». Le résultat évident du changement de position espagnol a été la stabilisation de la relation bilatérale au niveau officiel avec le Maroc et une étape de réconciliation très marquée et remarquée. L’implication du Maroc dans la candidature conjointe hispano-portugaise pour la Coupe du monde 2030 annoncée par le roi Mohamed VI est la meilleure illustration de bonnes relations, car sans elle le Maroc n’aurait jamais osé.

 
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