Une dizaine de refuges sont en cours de construction dans le nord du Mexique, à la frontière avec les Etats-Unis, pour anticiper l’expulsion des clandestins annoncée par le nouveau président américain Donald Trump. Deux centres d’accueil devaient être achevés jeudi soir.
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24 janvier 2025 – 01:53
(Keystone-ATS) “Les autres seront complètement prêts d’ici la fin de la semaine”, a déclaré la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, sans donner plus de détails sur leur capacité totale.
Aucune expulsion promise par Donald Trump n’a pour l’instant été signalée le long des 3 100 km de frontière entre le Mexique et les États-Unis. Seuls les étrangers arrêtés avant l’investiture du président américain lundi dernier sont expulsés.
Un centre est en construction à Matamoros (nord-est), à la frontière avec le Texas, où des tentes de couleur kaki ont également été dressées pour recevoir des militaires, a constaté un correspondant de l’AFP.
-“Nous prévoyons de recevoir 200 à 250 personnes par jour”, selon le maire de Matamoros, Alberto Granados. Les installations pourraient accueillir entre 2 500 et 3 000 personnes, a précisé la mairie.
« Aucune localité [à la frontalière] “Ce n’est pas prêt”, a déclaré Carlos Pena, son homologue de la ville voisine de Reynosa, également dans l’État de Tamaulipas, favorable au renvoi des non-Mexicains dans leur pays d’origine.
Six millions de Mexicains
D’autres centres d’accueil sont en construction dans d’autres États frontaliers – Basse-Californie, Sonora, Chihuahua, Coahuila et New Leon – dans le cadre du programme « Mexico te abraza » (« Le Mexique vous accueille à bras ouverts »). ) annoncée par la présidente Claudia Sheinbaum face aux menaces du nouveau président républicain américain.
Selon les estimations, six millions de Mexicains vivent sans papiers aux États-Unis, en plus des douze millions légalement installés (selon les chiffres de la banque BBVA), de doubles nationaux et d’Américains d’origine mexicaine.
Pour les étrangers non mexicains, le président mexicain a envisagé « une aide humanitaire » et des rapatriements. Des centaines de migrants étrangers ont commencé à demander l’asile au Mexique, à la frontière sud du pays, près du Guatemala, après la décision de Donald Trump.
Lundi, quelques minutes après l’investiture de Donald Trump, l’application CBP One de la douane américaine et de la patrouille des frontières a été désactivée. Il permettait aux demandeurs d’asile présents au Mexique de prendre rendez-vous pour entrer légalement aux États-Unis.
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