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Pourquoi les maisons d’édition sont-elles dépassées par le phénomène de la « romance » ?

DÉCRYPTION – Certains éditeurs claironnent qu’ils vont lancer une collection de ce genre populaire, comme s’ils avaient enfin compris l’ampleur du mouvement. Sauf qu’ils ont cinq ans de retard. Le phénomène est déjà ancien…

Nous ne les avons pas vu venir. Mélissa Da Costa, numéro un depuis l’année dernière, Morgane Moncomble, numéro trois de ce palmarès, Sarah Rivens, ou encore Virginie Grimaldi (numéro quatre)… De plus en plus d’auteurs de notre classement passent inaperçus.

La critique littéraire et les médias traditionnels n’en parlent pas, ou très peu (il s’agit pour la plupart de femmes). Et, plus important encore, peut-être plus inquiétant : les maisons d’édition traditionnelles ne les ont pas vu venir non plus. Les librairies sont obligées de leur faire de la place tant la demande est forte. Le public est aussi jeune que les romanciers : Sarah Rivens, une jeune Algérienne francophone, a 25 ans ; Morgane Ma taille, 28 ans…

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Auto-édition

Pourquoi les éditeurs traditionnels ont-ils raté le phénomène ? Car tous ces romanciers sont nés sur internet, via les réseaux sociaux, en auto-édition. Ensuite, ils ont été récupérés par les maisons d’édition « papier »

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