Originaire du sud-ouest de la France, Camille Pacelli est basée à Mouthe depuis 18 ans. Passionnée de littérature, elle a toujours écrit ses pensées et ses humeurs dans son carnet, sans jamais oser franchir le pas d’écrire un roman. Au moins jusqu’en novembre 2023, date à laquelle son livre « Vy, black out » sort aux Éditions Vérone. Dans cette histoire post-apocalyptique, Miranda, une jeune fille, apparaît comme la dernière survivante de la race humaine. Avec son compagnon Onyx, un chat survivant des expériences scientifiques menées sur les animaux, elle tente de survivre dans un monde où la nature reprend ses droits.
A travers ce roman, la mère exprime son exaspération face à la manière dont les humains exploitent la nature. « Je ne supporte plus ce que nous faisons à l’environnement. Nous sommes trop nombreux et nous empiétons constamment sur le territoire des animaux. » se lamente-t-elle. Amoureuse des animaux et notamment des chats, elle prône dans son récit le respect de toute vie sur Terre. Bien que critique à l’égard de notre société moderne, son roman se veut aussi porteur d’espoir. «Je voulais dire au fin (du monde), mais aussi le début de quelque chose de nouveau » explique-t-elle.
Les futurs livres en perspective
-Si écrire lui est venu naturellement, Camille Pacelli a été très vite confrontée aux difficultés de l’édition. Elle a finalement pu signer un contrat d’auteur, prenant elle-même en charge les frais d’impression, à hauteur de 2 500 euros. Son plus grand regret concerne la diffusion de son livre, non disponible en librairie. Malgré cela, elle a vendu suffisamment pour rembourser sa contribution : « J’ai de nombreux amis proches et membres de ma famille qui l’ont lu, mais aussi des passionnés dont j’ai reçu de bons retours » elle se réjouit.
En 2025, elle entend maintenir ses résolutions : « Je démarcherai moi-même les librairies de Pontarlier. Je dois aussi progresser sur mes deux prochains livres.”dit-elle. Elle travaille actuellement sur le tome 2 de « Vy, black out » mais aussi sur un thriller ” poubelle “comme Maxime Chattam, son auteur fétiche.
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