Mariel Murigneux, correspondante Midi Libre à Aigues-Mortes et David Sol, plasticien ont réalisé un livre destiné aux jeunes « L’Île aux enfants, Il était une fois Brind’len et Cotonet ».
C’est l’histoire de Brind’len, Cotonet et du Père Dauphin, trois marionnettes nées à Lille, dans les années 1950, de l’imagination de Geneviève Dermech et Cyril Robichez, les parents de Mariel Murigneux, retraitée d’Aiguë-Mortaise et correspondante Midi Libre.
« Mon père rêvait d’être acteur, explique Aigues-Mortaise. « Avant de créer sa compagnie, il a débuté sa carrière de marionnettiste en présentant L’île des enfants à de nombreux petits ch’timis. »
Fabriquées en papier mâché, ces marionnettes à gaine – elles ornent la main de celui qui les manipule – ont été offertes à Mariel Murigneux lors de son mariage. « Pendant deux ou trois ans, nous avons fait quelques shows avec mon mari. Ensuite, je les laisse s’endormir au fond d’une malle. Jusqu’en 2011, lorsque nous avons déménagé à Aigues-Mortes et qu’ils réapparaissent, j’avais envie de leur redonner vie. »
-Illustrations de l’artiste David Sol
David Sol, plasticien d’Aigues-Mortais, a redonné vie aux trois personnages à travers ses illustrations colorées et tendres. Mariel Murigneux a imaginé leur histoire dans un livre pour la jeunesse intitulé « L’île aux enfants, il était une fois Brind’len et Cotonet ».
Une histoire à raconter pour les 5-10 ans
C’est l’histoire d’une princesse, Brind’len, qui pleure toujours. Le roi a promis sa main à celui qui cessera de faire couler ses larmes et la pluie. « Ce livre d’une trentaine de pages, auto-édité, s’adresse aux enfants entre 5 et 10 ans », explique l’auteur. « On peut lire ou raconter l’histoire, car elle est écrite comme un scénario, et la jouer avec des marionnettes. Le message de l’histoire est le bonheur et la transmission.
Brind’len, Cotonet et le Père Dauphin ont 74 ans et ont encore de nombreuses vies devant eux : « Mon rêve est qu’un jour mes quatre enfants et mes six petits-enfants prennent la relève et continuent de les faire revivre »sourit Mariel Murigneux.
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