L’Agent, de Pascale Dietrich
Il n’y a pas d’âge pour courir ! Thérèse était très heureuse de diriger son agence matrimoniale pendant plus de quarante ans, même si, autour d’elle, les jeunes lui faisaient comprendre que les sites de rencontres sur internet étaient mieux placés sur le marché de l’amour. Sans son accident vasculaire cérébral, elle aurait poursuivi son activité avec le même enthousiasme. Malheureusement, le neveu qui l’a accueillie a décidé de la placer dans une maison de retraite. Et là, pas de doute, Thérèse est prête à tout pour y échapper. Y compris se réfugier dans un camping à Vierzon chez une parfaite inconnue qui, comme elle, semble en fuite. Il s’agit d’Anthony, un agent tueur à gages qui vient de se mettre dans un sacré pétrin. Comment cette fausse grand-mère affublée de son faux petit-fils va-t-elle se sortir de leurs ennuis respectifs ? Cette comédie sous forme de thriller est pétillante et conviviale. Et, pour une fois, le personnage senior est plein de vie et d’humour !
L’Agentde Pascale Dietrich, éd. Liana Levi, 192 p., 18 €.
Chats sur ordonnance, par Syou Ishida
Si vous vous rendez dans cette curieuse clinique de Kyoto, vous risquez de repartir avec un chat, prêté pour quelques jours. C’est la prescription du docteur Nike et de son assistant Chitose pour traiter les problèmes psychologiques. Quatre patients vont en faire l’expérience… et nous aussi ! Une lecture avec une petite dose de fantasy japonaise.
Chats sur ordonnancede Syou Ishida, Albin Michel, 320 p., 19,90€
L’ours endormi, de Connor Sullivan
Espionnage. Parmi les centaines d’Américains mystérieusement disparus en Alaska, se trouve une jeune femme dont le père a vécu autrefois en URSS. Que font les Russes ? Que font-ils de leurs prisonniers ? C’est le mystère glaçant que va devoir résoudre un ancien espion de la guerre froide. Une lecture hivernale addictive.
L’ours endormipar Connor Sullivan, éd. H&O, 480 p., 22,90€.
Spartacus, d’Howard Fast
Avant de devenir le film emblématique de Stanley Kubrick, l’histoire de Spartacus, l’esclave qui faillit détruire Rome, était un roman des années 1950. Sa structure narrative en vagues de récit, déroutante au premier abord, nous plonge dans une histoire d’une grande profondeur romantique et historique. Culte!
SpartacusHoward Fast, éd. Gallmeister, 528 p., 12,90 €.
Paris jamais vu !
Environ 150 photos colorisées nous plongent dans le Paris des années 1920 : l’ambiance des rues, l’activité incessante des artisans et commerçants, les halles Baltard… Ce bel ouvrage porte bien son nom.
Paris jamais vu ! éd. Chêne, 256 p., 39,90 €.
Le dîner des idiots
La célèbre pièce interprétée par Claude Brasseur (et par Thierry Lhermitte dans le film du même nom) et annotée par Jacques Villeret, l’inestimable François Pignon : on y voit ses répliques mises en valeur et tous ses commentaires, le tout accompagné de photos. Un pur plaisir.
Le dîner des idiotsà. Fayard, 256 p., 24,90 €.
Harcourt, 90 ans
Les photos en noir et blanc, sublimant les stars du cinéma depuis les années 30, sont la signature Harcourt. Pour son 90ème anniversaire, voici la nouvelle génération magnifiée, avec les commentaires du célèbre producteur Dominique Besnehard.
Harcourt, 90 ansed. by La Martinière, 208 p., €44.90.
Le dernier avertissement, de Nicolas Beuglet
Un quatuor de collectionneurs disparaît lors d’un dîner. Les seuls indices étaient les objets rares qu’ils devaient se présenter. Appelé à la rescousse, un jeune expert et ancien flic vont devoir établir un lien entre une pierre, un casque audio et un code secret ! Leurs découvertes pourraient changer le cours de l’humanité ! Un véritable « page-turner » (un livre avec une intrigue prenante) !
Le dernier avertissementde Nicolas Beuglet, éd. XO, 304 p., 21,90 €.
Marcher sur les sentiers
Treks dans les parcs nationaux des Alpes de Gian Luca Boetti (éd. Glénat, 192 p., 35,95 €) propose 18 petites randonnées, de refuge en refuge, du Mercantour à la Slovénie. Si vous ne pouvez pas le faire vous-même, suivre ces parcours photos est une bouffée d’air frais. La marche était une passion de l’écrivain Jean Giono. Un manuscrit inédit vient d’être retrouvé : Randonnée pédestre en Haute-Drôme (éd. Gallimard, 128 p., 15 €), son journal de cinq jours de marche, en juillet 1939. Cet ouvrage préparatoire à son ouvrage Les grands chemins est très court, mais donne envie d’en lire davantage.
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