Porté par l’intimidant trio Austin Butler, Tom Hardy et Jodie Comer, le long métrage Les motardssorti en salles en juin dernier, tire son titre et son inspiration du livre de photographies éponyme publié en 1967 par Danny Lyon. Cette œuvre, offerte à Jeff Nichols par son frère, a servi de point de départ à l’histoire du film, même si le réalisateur a pris des libertés en s’appuyant principalement sur les clichés emblématiques qu’il recréait parfois à l’écran. écran. “Mon frère me l’a montré. Mon frère aîné Ben, qui joue dans un groupe appelé Lucero, a toujours été le plus cool de la famille et écoutait toujours la meilleure musique. Je l’ai trouvé sur le sol de son appartement et j’ai été immédiatement séduit. La raison pour laquelle je suis attiré par ce livre est qu’il s’agit d’une boîte à outils pour décrire une sous-culture», a expliqué le principal intéressé dans un long entretien à Coup de gueule sur l’écran.
“Vous avez ces photographies qui sont super poétiques et fascinantes, mais ensuite vous avez ces interviews que Danny a faites qui enlèvent le vernis. Ils sont moins romantiques, plus réalistes, et on commence à voir comment fonctionne le cerveau de ces gens, pourquoi ils sont attirés par cette communauté et un style de vie comme celui-ci.», a poursuivi Jeff Nichols. Dans son long-métrage, Danny Lyon est incarné par Mike Faist, renforçant le lien entre ce beau livre et son adaptation cinématographique.
Un aperçu intime du quotidien des motards
Le livre de Danny Lyon est une immersion visuelle dans le Chicago Outlaws Motorcycle Club, un gang de motards qui existe toujours et reste un rival notoire des Hell’s Angels. Publié pour la première fois en France après huit éditions américaines, cet ouvrage phare de la photographie documentaire plonge le lecteur dans l’univers brut et marginal des motards. Enrichi de portraits d’époque, l’ouvrage ne se limite pas à ses photos. Comme Jeff Nichols l’a mentionné, il comprend également une série d’entretiens menés par l’auteur avec des membres de gangs qui captent les voix et les expériences de ces deux-roues. Comme le film, c’est un hommage à ces hommes et femmes en marge de la société, ces rebelles épris de liberté.
Related News :