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Les sons du cosmos, de la nature, des animaux, des humains : le journaliste britannique Caspar Henderson fait entendre le monde dans une encyclopédie pléthorique, plaisante et mélancolique.
Quand Étrangerle film de Ridley Scott, est sorti en 1979, on pouvait lire sur les affiches : “Dans l’espace, personne ne vous entend crier.” Est-ce vrai ? Le journaliste britannique Caspar Henderson, en Une histoire naturelle des sonscommence par discuter de « sons primordiaux » et “le son dans l’espace” (1). Tout d’abord, nous nous levons. À bord d’une montgolfière, on entend les sons venant de la Terre, bien mieux qu’au sol… à condition de ne pas être trop haut. Et vice versa : un musicien anglais, Cosmo Sheldrake, a composé et joué dans un ballon au-dessus de Barcelone un air composé de chants d’animaux dont l’écosystème est menacé, celui du poisson crapaud faisant office de grosse caisse. Plus haut, les sons se dissolvent. A une centaine de mètres, « La plupart des sons entendus au sol commencent à devenir trop faibles pour l’oreille humaine. À 21 kilomètres d’altitude, l’actuel record mondial d’altitude pour un vol en montgolfière à pilotage humain, nous avons besoin de microphones sophistiqués pour détecter le moindre bruit. On entre alors dans le grand bleu, puis dans le grand noir. Il faudrait être une baleine de l’espace pour entendre, sans ces prothèses techniques, ce qui vient de la Terre. L’oreille lointaine rejoint le regard lointain.
Les baleines ont des capacités auditives extraordinaires.
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