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Au Festival du livre du Var, la Varoise Emilie Parizot cartonne avec ses nouvelles histoires d’amour

Dans le genre – qui gagne chaque année de plus en plus de lecteurs – de la nouvelle romance, Emilie Parizot a trouvé sa place dans quelques ouvrages. Une place confirmée par la duologie de cet auteur de La Farlède, sortie il y a seulement quelques semaines.

« Hors-d’œuvre et préjugés » d’abord, ou l’idylle entre le chef au joli physique dont les recettes sont plébiscitées sur les réseaux sociaux et le jeune critique culinaire ; « Macarons et sentiments » donc, où le meilleur ami du chef (avec qui il a ouvert un restaurant) et talentueux pâtissier tombe amoureux de la femme qui tient un snack à côté d’une commode… Et qui a volé la recette à lui de sa fameuse crème brûlée. Le style est vif, entraînant, les dialogues élevés. Tout cela non sans humour. Une mayonnaise en deux volumes qui s’empare dès les premières pages… « C’est en discutant avec mon meilleur ami, celui qui a été le premier à me relire, qui m’a aidé à construire l’histoire etc., que le thème de la cuisine a émergé. De plus, moi qui suis « d’origine vietnamienne de mon père et créole de ma mère, la cuisine est quelque chose d’essentiel… »

Le lien. Et le sens.

L’écriture est entrée presque par hasard dans la vie de la jeune femme, qui est, en revanche, une grande lectrice. Et cela depuis l’enfance : « Mon premier souvenir de livre est « Les malheurs de Sophie » de la comtesse de Ségur ». Le début d’un “longue histoire d’amour” avec les œuvres et les auteurs. « Tous les mercredis, ma mère m’emmenait à la bibliothèque et je changeais de livre. Je les ai tellement lus et relus qu’elle a fini par me les acheter… » Elle est désormais une lectrice assidue, capable d’ouvrir un livre à 21 heures et « rester éveillé le plus possible, jusqu’à deux heures du matin »pour aller le plus loin possible dans l’histoire… Les thrillers surtout. “Quand j’avais 13 ans, j’ai découvert la série Chair de Poule, puis Blue Scare” et les thrillers ont pris leur place. Sur sa table de chevet en ce moment, « Les secrets de la bonne », évidemment un thriller.

Jusqu’en 2018, « J’aimais autant écrire que cuisiner… » Mais pourquoi cette nouvelle romance ? « Mon meilleur ami a écrit sur une plateforme Hugo [également sa maison d’édition Ndlr]qui propose régulièrement des concours d’écriture, notamment de nouvelles romances. J’ai relu ce qu’elle a écrit, j’ai reformulé ses phrases. Un jour, elle m’a demandé de participer… » Et la romance de Noël a fait le reste.

Depuis, l’auteur a signé plusieurs « entrées » avant d’arriver, cet automne, avec le plat et le dessert… Une façon de parler bien sûr, puisqu’un nouvel ouvrage est déjà en cours d’écriture et devrait arriver d’ici fin 2025.

Mais alors Emilie, pourquoi les nouvelles romances marchent si bien ? « Sans doute car c’est la vie qui s’y raconte », confie avec humilité la jeune femme. « Chacun peut se retrouver dans les différents personnages, les traits de caractère… » Les femmes de ses deux derniers romans tiennent d’ailleurs beaucoup à sa mère et à son meilleur ami. Fort, indépendant et déterminé.

> Emilie Parizot est sur le stand de la librairie Lo Païs.

 
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