Le 4 novembre, le prix Goncourt a annoncé son grand gagnant. C’est le livre de Chameau Daoud appelé Houris. Houris était déjà attendu, ainsi que le travail de Gaël Faye pour devenir lauréat du concours. Il y avait au total 4 finalistes pour ce prix. Les deux auteurs se sont retrouvés malheureusement un peu outsiders du prix. Parmi eux, on retrouve Sandrine Collette avec Madeleine avant l’aube et Archipels d’Hélène Gaudy. Les deux auteurs ont été récompensés et reconnus pour la beauté et la poésie de leurs œuvres. Cependant, l’un fait l’objet de critiques positives plus sévères et modérées que l’autre. C’est le deuxième, mais pourquoi ?
Un livre avec un début métaphorique
Tout commence lorsque l’auteur remarque qu’une île porte le même prénom que son père. L’île Jean-Charles est situé en Louisiane et présente deux particularités. La première est qu’il va disparaître. La seconde est qu’elle est la première île, selon Hélène Gaudy, qui va disparaître à cause de la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Elle commence ainsi à s’intéresser à cette île ce qui la pousse peu à peu à s’intéresser à son père. Leur nom identique permet un lien et de belles métaphores au début du roman.
Une histoire poétique et familiale
Le père d’Hélène lui disait toujours qu’il avait très peu de mémoire. Malgré les questions de sa fille, il a donné très peu de détails sur son histoire et son passé. Heureusement, il en a conservé de nombreux objets qu’il a accumulé dans sa vie. A travers ces objets, l’auteur et personnage principal de ce livre tente de reconstituer la vie de son pèremais aussi son grand-père. Très porté par les lieux et les objets, le livre nous entraîne vers différentes aventures à partir de trouve de l’auteur. A travers le livre, elle tentera de créer un portrait de son père. Elle essaie de créer des décorations qu’elle pourrait partager avec lui. Dans cette histoire, elle s’efforce de restaurer la mémoire de son père. Son père écrit également, et accumule des objets qui ne semblent avoir aucun lien avec son histoire personnelle.
Un livre un peu trop personnel ?
Les écrits de son père et sa recherche de « Mémoire collective » peut nous perdre un peu parfois.
Cette histoire très personnelle peut faire débat. En effet, de nombreuses personnes peuvent ignorer l’histoire parce qu’elle devient trop personnelle pour qu’on puisse s’y attacher. Cependant, l’auteur qui aime quitter les lieux, a un une écriture poétique et élégante ce qui rend la lecture beaucoup plus détendue. Cela lui permet de ne pas se perdre dans les nombreux objets et autres lieux dans lesquels le livre nous emmène. Enfin, les objets qui font partie de la « mémoire collective » peuvent nous ramener au parcours de construction du portrait de son père. Un auteur Babelio écrit : « L’écriture est indéniablement poétique et élégante. Cependant, je me suis vite éloigné de ce texte intimiste, mais qui laissait de côté le lecteur que je suis.
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